Certains s'en servent pourtant encore.
Voilà une information qui va alimenter le débat sur la liberté d'expression en Iran. Récemment, le gouvernement de Téhéran a déclaré son intention de faire interdire l'application WhatsApp dans son pays. La raison ? Mark Zuckerberg est "un sioniste américain".
Pour rappel, sa société, Facebook, avait racheté l'application en février dernier contre la modique somme de 16 milliards de dollars. Né d'une famille juive américaine, Zuckerberg serait selon l'Iran un partisan du sionisme, et donc une menace pour le pays. WhatsApp pourrait rejoindre le tableau des applications interdites, aux côtés de Facebook, Twitter, YouTube, ou encore WeTchat.
Attention cependant, de nombreux habitants en Iran déclarent quant à eux toujours pouvoir communiquer via WhatsApp. Par ailleurs, le ministère, soutenu par plusieurs ministres progressistes, a publié sur son compte Twitter un message affirmant son opposition au filtrage de l'application. L'interdiction n'est donc pas totalement effective, et ne le sera peut-être jamais.
Le régime de Téhéran affirme par ailleurs que ces réseaux sociaux et moyens de communication sont utilisés par les criminels, sur tout le territoire iranien, pour mettre en place des mouvements révolutionnaires et des attaques contre le gouvernement, d'où leur interdiction.