Michel Ancel explique que la menace Vivendi pèse sur le travail des développeurs. Il est temps que la situation se décante une bonne fois pour toutes...
Depuis que le prochain Beyond Good and Evil a été annoncé de nouveau, Michel Ancel est redevenu un employé d'Ubisoft, même s'il l'avait toujours été pendant les longs mois de silence. Quoi qu'il en soit, le génial créateur français a été invité à s'exprimer sur la bataille financière que mène actuellement l'éditeur face à Vivendi, qui devrait finir par l'avaler tout cru. Pour le papa de Rayman, le climat d'incertitude bride les développeurs et un rachat total de Vivendi ne serait clairement pas une bonne nouvelle.
Michel Ancel s'est exprimé pour les autres développeurs d'Ubisoft. Dans les colonnes de Kotaku, il indique :
Nous essayons de continuer à travailler normalement. Nous essayons de nous focaliser sur notre job et de ne pas trop y penser, car sinon nous ne serions plus naturels du tout.
Michel Ancel est donc d'accord avec les Guillemot : si Vivendi se paye Ubisoft, l'indépendance créative ne pourra plus s'exprimer pleinement. Il prend même la défense des décideurs actuels :
Quand ils se lèvent le matin, ils ne veulent pas gagner plus d’argent - ils en ont suffisamment pour vivre dix vies s’ils s'arrêtent. Ce n’est plus une question de pouvoir de l’argent. Pourquoi cette entreprise est-elle là ? Est-ce pour être devant les autres ? Non, Ubisoft est déjà dans le top 3. Elle est là pour créer des choses qui n’existent pas encore.
Sans trop de surprise, Michel Ancel ne se range pas derrière les requins de Vivendi.