Suda 51 : "Peut-être que le sexe dans les jeux ne doit pas être un gros tabou"
par Maxime ClaudelJouons libérés ?
En tant que Japonais, Suda 51 (Shadows of the Damned, Lollipop Chainsaw) a une conception très particulière du sexe, qui ne sied pas forcément à la culture occidentale (vous savez, cette perception qui grossit les poitrines des héroïnes d'une manière démesurée). Pour faire simple, selon lui, le sujet ne doit pas être un tabou, bien au contraire...
En guise d'illustration, il s'appuie sur Killer is Dead, sa prochaine production où une divine créature blonde n'hésite pas à nous balancer son charme et ses atouts dans la figure (sans oublier ces missions Gigolo dans lesquelles le personnage principal devra séduire des femmes). Et, en fait, Suda 51 estime que le sexe est un outil de représentation comme un autre. Pourvu qu'il ne soit pas abusivement utilisé ?
Je n'utilise pas vraiment le sexe d'une manière frontale, mais il est une bonne manière d'exprimer un élément du jeu. Peut-être que le sexe dans les jeux ne doit pas être un gros tabou, mais, d'un côté, je vis dans un pays où le sexe est très extravagant. Je pense que les éditeurs occidentaux font la même chose avec des titres comme Grand Theft Auto, quand vous pouvez aller dans un club de striptease ou ce genre de trucs. Mais je comprends que si un développeur occidental souhaite donner naissance à un mode Gigolo, alors cela pourrait se retourner contre lui...
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