Dans une récente interview, le co-fondateur d'Apple a soutenu publiquement la tablette de Microsoft, Surface.
Lorsque les médias parlent d'Apple, la société est souvent associée à Steve Jobs, fondateur de l'entreprise. Pourtant, il n'a pas été le seul dans cette aventure, et c'est un fait qui est souvent oublié. En collaboration avec Steve Jobs, il y a eu Steve Wozniak, et c'est grâce à ces deux hommes que la marque à la pomme existe aujourd'hui. Il est vrai que Wozniak ne fait pas beaucoup parler de lui, l'homme avait d'ailleurs quitté Apple en 1985, et contrairement à Jobs, il n'est pas revenu plus tard. Mais tout ceci n'est pas le fait principal de l'information qui est apparue récemment.
Dans une interview donnée il y a quelques jours, Steve Wozniak a présenté publiquement son soutien à l'un des principaux concurrents de la firme de Cupertino, Microsoft, et plus particulièrement sa tablette numérique. Lors d'une conférence de presse, l'homme a affirmé qu'il avait confiance en Microsoft et en son concept de Surface, mais également en l'interface Metro.
Il y a peu, Wozniak avait déjà vanté les mérites du Nokia Lumia 900, il semblerait donc que l'individu ait quelques ressentis contre la société qu'il a fondée. D'après lui, le smartphone qui tourne sous Windows Phone, l'OS mobile du concurrent, est fantastique :
Il jouit d’une apparence visuellement frappante, du genre de celle que Steve Jobs a toujours recherchée, l’art et la technologie, la convergence de l’art et de la technologie.
Désormais, c'est la tablette de la société qui est mise en avant. Le co-fondateur d'Apple a même insisté sur le fait qu'il souhaitait en acheter une, en utiliser une, le tout avant de féliciter une nouvelle fois Microsoft.
Je suis heureux que Microsoft commence à prouver qu’elle est une société différente d’avant, je ne me rappelle pas avoir vu ce genre de chose arriver depuis un long, un très long moment avec Microsoft, et donc j’en suis heureux.
Après tout ça, il y a de quoi se demander si Wozniak est encore fidèle à ses origines où s'il ne chercherait pas du travail chez le meilleur ennemi de la marque à la pomme.