Rien d'anormal.
Comme prévu, Sony a dévoilé les résultats de l'année fiscale 2013/2014, marquée par plusieurs décisions stratégiques (arrêt de la division PC) et le lancement réussi de la PlayStation 4. Malgré un succès retentissant, la console nouvelle génération n'évite pas le naufrage et le groupe japonais doit faire face à une perte nette de 128,4 milliards de yens (l'an dernier, il y avait un léger bénéfice de 41,5 milliards de yens). Pourtant, le chiffre d'affaires a augmenté de 14,3 % (7 767 milliards de yens). Le résultat d'exploitation, lui, a chuté de 88,3 % (26,5 milliards de yens).
Le département Game, bien que légèrement déficitaire (perte de 8,1 milliards de yens) a profité de la sortie de la PlayStation 4 pour faire grimper les recettes (979,2 milliards de yens, + 38,5 %), malgré une baisse logique de performance concernant la PlayStation 3 (sur le hardware). Au final, Sony a limité les dégâts puisque les coûts liés à la PlayStation 4 et la marge encore faible ne sont pas favorables au résultat. Pour 2014/2015, les choses devraient grandement s'améliorer.
Sans surprise, les activités financières, la musique, le cinéma et la capture vidéo (appareils photo et caméras) gonflent le compte en banque, tandis que les mobiles commencent à faire leur trou, tout en étant encore plombés par les ordinateurs portables (le choix d’abandonner le marché a coûté 45,5 milliards de yens à Sony).
Pour la prochaine année fiscale, Sony ne se fait pas d’illusions et s’attend encore une fois à un résultat négatif, estimé à 50 milliards de yens, pour un chiffre d’affaires de 7 800 milliards de yens (+ 0,4 %) et un résultat d’exploitation de 140 milliards de yens (+ 428,4 %). À noter que l’activité Network Service va être affectée au département Game.