Samsung Galaxy Note 7 : kill switch définitif aux États-Unis et bridage batterie à 30 % pour l'Europe
par Bérenger LieberSamsung va prochainement déployer une mise à jour afin de rendre inopérantes les dernières unités toujours en circulation.
C'était en août 2016 que Samsung sortait fièrement la dernière édition de son modèle grand format, à savoir le Galaxy Note 7. Malheureusement, peu après son annonce et sa commercialisation mondiale, des utilisateurs ont signalé un problème de combustion de leur précieux appareil, et il ne s'agissait pas de cas isolés. Les batteries présentent un défaut de fabrication qui leur donne tendance à rapidement prendre feu. En plus de cela, il a été observé dernièrement que l'échauffement anormal était aussi dû à un manque d'espacement autour de ce composant, établissant ainsi que le fabricant sud-coréen aurait préféré grignoter quelques millimètres pour jouer la carte de la finesse plutôt que d'assurer une sécurité optimale.
Ce qui est fait est fait, et il faut bien reconnaître que Samsung a assez vite organisé les campagnes de rappel de ses Note 7 en envoyant des cartons anti-explosion à ses clients afin qu'ils se délestent au plus vite de ce dangereux appareil. Mais cette procédure n'est pas obligatoire, certains acheteurs réfractaires continuent bon gré mal gré de solliciter leur Note 7, en dépit des nombreux avertissements formulés par la marque et ses différents partenaires.
Alors qu'une première update déployée dans certaines contrées limitait la charge à 60 %, le constructeur lance maintenant un ultimatum envers ces irréductibles utilisateurs : d'ici le 15 décembre, une mise à jour sera partagée et bloquera la recharge à 30 % maximum pour les terminaux européens.
Pire, aux États-Unis, où la sanction sera irrévocable : le patch logiciel est un « kill switch » qui bloque la charge à 0 %, autant dire un court-circuit qui signe la mise à mort définitive du Note 7 sur le continent nord-américain. Outre-Atlantique, le package sera progressivement diffusé à partir du 19 décembre, avec une période de grâce de 30 jours donnée aux opérateurs. Les trois principaux ont acté cette décision en réagissant différement : T-Mobile sera le premier à l'exécuter dès le 27 décembre, tandis que Sprint laisse passer les fêtes et attendra le 8 janvier 2017 pour l'appliquer. Enfin, Verizon exprime un refus catégorique à ce sujet, indiquant ne pas vouloir forcer le pas à ses clients pour éviter qu'ils ne se retrouvent du jour au lendemain avec un smartphone inutilisable.
Que pensez-vous de cette désactivation à distance ? Malgré cet échec, êtes-vous prêts à acheter le prochain flagship de Samsung ? N'hésitez pas à partager avec nous votre avis via les commentaires.