RUINSMAGUS devrait être lancé cet été, en attendant, nous vous proposons d'en découvrir un peu plus sur le jeu.
RUINSMAGUS est l'un de ces titres qui se dévoilent au fil des trailers, à l'instar d'Ultimechs. À la première bande-annonce, nous pensions comme beaucoup qu'il s'agissait d'un visual novel, un genre narratif très poussé à la Tokyo Chronos. Nous nous étions trompés ! En décembre dernier, l'Upload VR Showcase nous en avait appris beaucoup plus sur le titre en nous dévoilant son gameplay, inscrivant désormais le jeu dans le genre dungeon crawler.
Nos confrères d'UploadVR ont pu avoir accès au titre et l'essayer, l'occasion de vous donner ici leurs impressions. Premièrement, l'esthétique du titre et son animation immergent facilement le joueur, lui donnant l'impression de ne pas être en face d'un anime, mais d'en faire réellement partie. Ce même joueur fait partie d'une guilde (regroupant des guerriers, magiciens, ingénieurs) qui devra effectuer des quêtes et autres expéditions, comme dans tout bon RPG qui se respecte.
La meilleure chose que je puisse dire à propos de RUINSMAGUS, c'est que depuis sa direction artistique saisissante jusqu'à son principe fantastique, on a l'impression d'être dans un anime. Vous incarnez le tout nouveau membre de la guilde du titre, un groupe de guerriers, de magiciens et d'ingénieurs qui explore un ensemble profond de cavernes anciennes creusées dans le ventre d'une énorme montagne. Juste à côté de l'entrée se trouve Grand Amnis, une ville prospère de la ruée vers l'or qui vit des découvertes de vos expéditions. C'est également là que vous obtiendrez de nouvelles missions, que vous ferez des achats d'objets et que vous parlerez aux PNJ pour en savoir plus sur le monde.
L'habillage japonais, peu présent en VR (d'autant plus chez Meta) amène du dépaysement. L'esthétique du titre, avec ses personnages et PNJ, a parfois de quoi faire penser à un Final Fantasy.
Les personnages et les décors traditionnels, ainsi que les voix japonaises, sont parfaitement adaptés au jeu. Les marchands sont assis dans des tentes remplies de bibelots et les gardes patrouillent dans les rues avec des armes exotiques dans des tenues qui pourraient convenir à un jeu classique de Final Fantasy.
Le jeu ayant été pensé pour la VR sur PC, la peur de se retrouver avec une version autonome au rabais peut se comprendre. Il semble que c'est loin d'être le cas. Le testeur annonce même que bien que le jeu soit loin d'être photoréaliste, cela ne l'empêche nullement de prétendre au titre du plus beau jeu sur Quest.
En autonome, il n'y a aucun effet de dégradation de textures qui vous indiquent que vous jouez à un portage PC VR. Certes, il n'a peut-être pas la complexité technique de certains titres plus réalistes du casque, mais ce n'est pas une hyperbole de dire que c'est l'un des plus beaux jeux du système.
Petit défaut à noter, les PNJ sont dépourvus d'yeux, masqués par leurs accoutrements ou coiffures, ce qui peut être perturbant pour les plus peureux d'entre nous.
S'il y a une chose qui est rebutante, ce sont les PNJ étrangement dépourvus d'yeux, qui masquent leur regard avec une armure ou, plus alarmant, de longues franges. Cela donne à certains personnages un aspect involontairement effrayant, comme si vous étiez dans une ville peuplée par la famille élargie de l'esprit vengeur de The Ring.
En dehors de la ville, vous devrez explorer, comme le titre l'indique, des ruines. Ce ne sont pas moins de 25 missions que vous devrez effectuer avant d'en voir le bout. Niveau durée de vie, le jeu semble robuste. En termes de gameplay, vous contrôlez les sorts de votre main droite et vous disposez d'un bouclier sur votre main gauche. Vous pouvez lancer des boules de feu ou des charges d'éclairs sur vos ennemis, bloquer et parez les projectiles en suivant le bon timing à l'aide de votre bouclier.
Lorsque vous n'explorez pas la ville, vous vous lancez dans l'une des plus de 25 missions du jeu, en affrontant des ennemis dans les ruines. C'est là que RUINSMAGUS se révèle être un jeu d'action étonnamment robuste. Au début, les joueurs ont accès à un simple sort de boule de feu invoqué avec la gâchette droite, ainsi qu'à deux compétences spéciales commutables utilisées avec la poignée droite. L'une est une autre boule de feu qui crée des dégâts à effet de zone, tandis que l'autre est une attaque de foudre chargée qui couvre un espace plus large plus vous la maintenez enfoncée. De la main gauche, vous disposez d'un bouclier pour bloquer les projectiles et, avec le bon timing, les parer en appuyant sur la gâchette gauche.
Au niveau des items, il est possible de lancer des grenades et restaurer sa vie à l'aide de potions. Il y a tellement de choses à prendre en compte et de boutons qu'il y aura visiblement de quoi s'y perdre. Le testeur d'UploadVR espère que la courbe d'apprentissage sera mieux maîtrisée à l'approche de la sortie du titre. Enfin, RUINSMAGUS sera physiquement éprouvant et il faudra être constamment à l'affut pour éviter les projectiles des ennemis.
Vous pouvez également saisir des grenades et des potions de santé achetées à la boutique d'objets sur votre poitrine. En d'autres termes, il y a beaucoup de choses à prendre en compte ici, et équilibrer les différents types d'attaques avec le mouvement rapide peut être accablant au début. Le schéma de contrôle de RUINSMAGUS, très lourd en boutons, m'a laissé les doigts noués en essayant de me rappeler quelle combinaison d'entrées faisait quoi, mais j'espère que cette courbe d'apprentissage pourra être maîtrisée dans le jeu complet.
J'espère vraiment que ce sera le cas, car, dans ses moments de clarté, le système de combat est vraiment passionnant et physique. Les attaques ennemies sont de gros projectiles brillants, faciles à repérer, mais difficiles à prévoir, ce qui signifie que vous devrez être prêt à lever votre bouclier ou à vous précipiter en avant à tout moment. J'aime particulièrement la façon dont certaines attaques se dirigent vers vous en zigzag, ce qui rend difficile de savoir quand elles arriveront sur vous et sous quel angle.
Le jeu possède une difficulté bien dosée et progressive, du moins à ses débuts. Il faudra donc se demander si le dosage sera sur la durée du même acabit et si tel est le cas, cela risque fort d'être une expérience dynamique et prenante.
J'ai joué les quelques premières missions d'introduction, qui ont duré au moins dix minutes chacune si l'on inclut les séquences de l'histoire, etc. J'ai débloqué plus d'attaques vers la fin de la deuxième mission et les nouveaux types d'ennemis menacent de frapper plus fort et de devenir plus difficiles à frapper. Si le jeu parvient à maintenir ce rythme tout au long de sa campagne, il devrait constituer une expérience vraiment dynamique et engageante.
Je suis donc surpris. RUINSMAGUS n'est pas le jeu que je pensais qu'il allait être, mais d'après ce que j'ai vu, il est aussi un peu meilleur que ce que j'avais prévu. J'attendrai d'avoir joué à l'intégralité du jeu à l'approche de son lancement, plus tard dans l'année, pour vous livrer mes impressions définitives.
Le jeu est ainsi prévu sur Steam en PC VR et en version autonome sur Quest 2 cet été. Une démo devrait être disponible durant l'évènement Steam Fest.
Si vous n'avez pas encore sauté le pas, vous pouvez vous offrir un Oculus Quest 2 chez Boulanger, la Fnac, Darty ou encore Amazon pour 349,99 €. Vous pourrez aussi y trouver de bons PC pour gamers.