Le directeur du jeu exprime son point de vue sur le modèle économique de Rocket League.
Quand un jeu vidéo est un succès, les éditeurs et développeurs mettent souvent en chantier une suite, quoi de plus normal dans l'industrie vidéoludique (et dans un paquet d'autres secteurs également). Mais pas Psyonix, qui a encore une fois exprimé sa volonté de ne pas faire de Rocket League 2 lors d'un entretien avec GameSpot.
Scott Rudi, directeur de Rocket League, s'est en effet longuement exprimé sur sa vision du jeu vidéo :
C'est préférable de faire des jeux en tant que service. La chose la plus précieuse dans notre jeu, ce sont nos fans. Beaucoup de choses que nous faisons visent à les garder avec nous. Qu'ils restent intéressés et tous passionnés avec notre jeu. Nous voulons offrir une très bonne expérience pour s'amuser pendant les années à venir.
Nous voulons que ça continue, je ne sais pas ce que je ferais avec un Rocket League 2. Je préfère faire plus pour développer le Rocket League existant, ça marche bien, il y a beaucoup de choses en chemin. Donc non, nous n'avons aucun plan pour Rocket League 2.
Le message est encore une fois clair, comme l'avait affirmé Jeremy Dunham, vice-président du studio l'année dernière, Rocket League est là pour perdurer dans le temps. Par ailleurs, Scott Rudi est revenu sur le modèle économique de son jeu, qui propose uniquement de petits DLC purement cosmétiques, comme des skins de voitures.
Monétiser ou ajouter des systèmes qui déséquilibreraient ce n'est pas bon pour nous. Je suis sûr que pour d'autres jeux, cela a du sens, mais pour nous, ce n'est pas ce que nous voulons exprimer. Nous voulons le garder pur, le garder propre, et laisser la compétence du joueur et le travail d'équipe régner.
Donc, pour résumer, Rocket League 2, c'est non, et les DLC seront toujours uniquement cosmétiques. Pour rappel, Rocket League fête son troisième anniversaire avec un petit évènement in-game.