Les studios indépendants souffrent énormément du piratage, comme le souligne tinyBuild.
Disponible depuis le 8 janvier 2016 sur PC, iOS et Android, Punch Club a séduit les critiques par son côté décalé, proposant de gérer la carrière d'un boxeur en quête de vengeance. Intelligent, riche, prenant et disposant de plusieurs embranchements scénaristiques, le titre développé par Lazy Bear Games et édité par tinyBuild dévoile cette semaine quelques chiffres intéressants.
Les studios viennent en effet d'annoncer que Punch Club s'était vendu à plus de 330 000 copies, un très bon chiffre pour un petit studio indépendant. Cependant, le jeu a été massivement piraté, et tinyBuild estime à 1,6 million le nombre de copies illégalement téléchargées, soit cinq fois plus que les ventes légales. La palme revient au Brésil, qui a des taxes énormes en matière de jeux vidéo, les joueurs ayant piraté 11 627 fois le jeu dès lors que le portugais a été implémenté dans les sous-titres. La Russie et la Chine viennent compléter le podium des pays qui ont téléchargé illégalement Punch Club. Alex Nichiporchik de tinyBuild a donc fait une petite déclaration :
C'est difficile de combattre le piratage, et imposer des DRM est une chose horrible pour les clients payants, mais c'est difficile de nier l'impact du téléchargement illégal. En regardant en arrière, nous aurions peut-être dû autoriser les sauvegardes cross-platform au lancement. De cette manière, les gens qui auraient piraté la version PC seraient devenus des acheteurs légaux sur mobiles, et vice-versa.
Concernant les pays ayant acheté Punch Club, tinyBuild souligne les efforts de l'Allemagne, des États-Unis et de la France. Pour information, le titre a été piraté 1 137 000 fois sur PC (Windows, Mac et Linux) et 514 000 fois sur mobiles, avec une énorme dominance de la plateforme Android. Si vous voulez essayer le jeu de gestion, celui-ci coûte 9,99 € sur Steam, 5,29 € sur le Google Play et 4,99 € sur iTunes.