Selon un rapport, les européens paient la 3DS trois fois et demi plus cher que ce qu'elle a coûté à la production.
Un rapport publié par la société de recherche iSuppli relève que la 3DS a coûté 103,25 $ à produire, soit environ 73 €. La société ayant décortiqué la console de fond en comble, nous pouvons donner une certaine crédibilité à cette étude.
En se basant sur celle-ci, il est donc possible de constater que les américains paient la 3DS deux fois et demie plus chère que ce qu'elle a coûté à produire. Mais dans l'histoire, ce sont les Européens dont les États ont pour monnaie l'Euro qui s'en tirent le moins bien. Ceux-ci paient la 3DS trois fois et demie plus chère que ce qu'elle a coûté à être fabriquée, étant donné qu'ils l'achètent pour 249,99 € (plus de 350 $), soit bien plus que les Américains qui doivent débourser 249,99 $ (environ 177 €).
Par ailleurs, iSuppli souligne que la 3DS a coûté 30% plus cher à Nintendo que la DS. Cette augmentation est apparemment en grande partie due à la présence du double écran Sharp, permettant l'effet 3D, et à l'écran inférieur tactile. Ces deux éléments constituant à eux seuls, environ un tiers du coût de production du matériel de la 3DS.
Bien entendu, tous ces chiffres sont à l'état brut et sont dénués de toute crédibilité étant donné le fait que la production matérielle de la console n'est pas la seule dépense à prendre en compte dans la conception d'un tel produit. Tout d'abord, le coût de toutes les campagnes de publicité et autres opérations marketing est à ajouter à l'addition, tout comme la conception des différents logiciels déjà inclus dans la 3DS lorsque vous l'achetez. Ainsi, il faut souligner que le logiciel de création de Mii, le lecteur de musique, l'E-Shop ou encore le navigateur Internet, n'ont pas été faits gratuitement.
Maintenant, il est peu probable que Nintendo s'exprime sur ce rapport et chacun estimera donc comme bon lui semble la marge que se fait la société sur chaque 3DS.
La DS Light en haut, la 3DS en bas.