Quoi de mieux qu'une console équipée des derniers outils pour la protection de l'enfance ? Peut-être des personnes pour les utiliser... Et si le problème venait des parents ?
Neil Thompson, directeur britannique pour la Xbox, dénonce le fait que les parents traitent les consoles de jeux comme de vulgaires jouets pour enfants et négligent ainsi les dispositifs mis à leur disposition pour les protéger des produits violents :
« En tant que constructeur, nous prenons très au sérieux la responsabilité que l'on a de permettre aux parents de prendre les bonnes décisions pour leurs enfants. C'est pourquoi nous mettons en place des technologies au niveau de la plate-forme même qui permettent aux parents d'activer ou de désactiver du contenu, aussi bien que de contrôler le temps durant lequel chaque produit peut être utilisé, » déclare Thompson.
« Le plus important pour nous est de rendre ces paramètres très simples d'utilisation et de nous assurer que nous jouons aussi un rôle majeur dans la publication des limitations d'âge et de leur importance, autant pour les parents que pour les vendeurs. Tous les responsables de l'industrie vidéoludique doivent intensifier leur travail et jouer un rôle aussi actif que possible pour garder ce processus éducatif bien en tête. C'est le travail de l'ELSPA que de réunir l'industrie autour de cet programme et de s'assurer que nous faisons tout ce que nous pouvons faire. »
Il semble évident qu'il est temps de laisser les préjugés de côté, d'arrêter d'accuser systématiquement les jeux vidéo et de prendre en compte la responsabilité parentale. Alors que de véritables systèmes de protection sont aujourd'hui intégrés, quels parents savent s'en servir ? Si vous demandez à vos parents comment fonctionne le contrôle parental sur votre PS3 ou Xbox 360, sauront-ils vous répondre ? Il y a de grandes chances pour que ce ne soit pas le cas. Les lacunes dans le domaine de la prévention et de la formation à l'utilisation des nouvelles technologies de contrôle et de protection de l'enfance doivent être comblées. De belles paroles donc, mais porteront-elles leur fruit ?
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