Ce jeu ne ressemblera à aucun autre, vu sa durée de vie annoncée. Hello Games explique les ficelles de son terrain de jeu intersidéral.
D'après Sean Murray, l'un des créateurs du jeu vidéo No Man's Sky, le studio Hello Games ne peut assurer que le jeu soit réellement infini. Mais il est certain qu'en "visitant une planète chaque seconde, notre propre Soleil sera mort avant que vous n'ayez tout exploré".
Tout a été pris en compte : écosystèmes, lacs, grottes, chutes d'eau et canyons, de la plus petite bestiole jusqu'à la stratosphère et au-delà.
Ce jeu, notamment aperçu lors de l'E3 de juin, est très prometteur et intéresse le MIT (Massachusetts Institute of Technology) qui se penche actuellement sur les algorithmes utilisés. En effets, ces algorithmes, loin d'être aléatoires, sont procéduraux : ils impliquent des variables (comme la distance planète-soleil, type d'étoile, etc.) et des constantes (liées à la physique de notre Univers).
Des dizaines de millions de planètes sont ainsi générées par algorithmes mathématiques et chacune de ces planètes est unique. De plus, elles sont évolutives : les algorithmes tiennent compte de l'érosion naturelle, de l'évolution de chaque espèce animale et végétale, celles-ci ayant la capacité de muter avec le temps. Il s'agit donc d'un univers virtuel, mais bâti à une échelle encore inédite.
Afin d'éviter le problème d'une éventuelle solitude virtuelle, le jeu fait démarrer tous les joueurs dans la même galaxie (sur sa propre planète initiale) avec comme objectif commun d'en rejoindre le centre. Dans le jeu lui-même, les joueurs peuvent se rencontrer, combattre, échanger, miner et explorer.
La grande inconnue du studio Hello Games, reste ce que vont faire les joueurs : se regrouper ou se disperser, s'allier ou se combattre.
Enfin, ce jeu est annoncé sur PS4, mais devrait également sortir sur PC, courant 2015.