L'eSport aux Jeux Olympiques, c'est non, « on ne veut rien avoir à voir avec ces jeux où on s'entre-tue »
par Amaury M.Le CIO ne ferme cependant pas totalement les portes et regarde avec intérêt les jeux de simulation.
La société évolue et, par exemple, le Comité international olympique rajoute de temps à autre de nouveaux sports officiels aux Jeux Olympiques. Alors bien évidemment, nombreux sont les joueurs qui attendent de voir de l'eSport aux J.O., mais comme l'avait déjà évoqué le CIO l'année dernière, ce ne sera pas pour tout de suite.
Comme le rapporte L'Équipe, Thomas Bach, président du CIO, a récemment donné une conférence de presse en attendant les Jeux Olympiques de Paris en 2024. Pour lui, l'eSport, c'est un « non » catégorique :
Le phénomène esport raconté par les gamers
25 € sur Amazon* * Prix initial de vente : 25€.Il y a une ligne rouge concernant le contenu de certains de ces jeux. On ne veut rien avoir à voir avec ces jeux où on s'entre-tue. L'industrie a très bien compris notre position. Nous sommes en compétition pour les loisirs de la jeune génération, mais nous pouvons utiliser les plateformes qu'utilisent les jeunes pour faire passer nos valeurs. Lorsqu'il s'agit de simuler les sports, nous n'avons pas de problèmes de valeurs et nous avons la possibilité qu'une Fédération internationale puisse réglementer ces sports. Cela ne signifie pas que nous aurons à Tokyo un nouveau programme olympique, nous ne sommes pas encore prêts, et de loin, mais il s'agira de mieux se connecter à la nouvelle génération.
Savoir s'ils pourraient un jour être pris en considération pour le programme olympique, la réponse est oui. Reste à voir quand ce jour peut arriver.
L'eSport, c'est non, le jeu vidéo, c'est oui, mais pas pour tout de suite. Ces propos pour le moins étranges sont en réponse à un rapport publié par David Lappartient, président de l'Union Cycliste Internationale. Ce dernier affirmait :
L'eSport ne sera jamais aux Jeux Olympiques, mais il faut s'y intéresser. La porte d'entrée, ce sont les jeux de simulation.
Peut-être faudrait-il rappeler à Thomas Bach que l'eSport, c'est certes des jeux de tirs jugés violents comme Counter-Strike: Global Offensive et Call of Duty: Modern Warfare, mais également des titres plus stratégiques comme StarCraft II et League of Legends. Et quitte à lorgner vers les jeux de simulation, Farming Simulator a déjà droit à sa League eSport.