Un économiste de JP Morgan estime que la popularité attendue du prochain iPhone pourrait stimuler le Produit intérieur brut des États-Unis.
Demain, mercredi 12 septembre, Apple ouvrira les portes de son fameux keynote de présentation, très attendu par des milliers de consommateurs. Durant cet évènement, l'iPhone 5, après plusieurs mois de rumeurs diverses et variées, sera enfin présenté avec le lancement officiel de la prochaine mouture de l'iOS. D'après quelques informations, un renouvellement des gammes d'iPod et d'iMac pourrait également être confirmé, mais il n'y a rien de bien précis à ce sujet. Pour en revenir au prochain smartphone phare de la marque à la pomme, ce dernier devrait faire des ravages dès le lancement de la commercialisation et la première vague arriverait le 21 septembre prochain, si la firme de Cupertino s'en tient à son calendrier.
Depuis les premières spéculations, concernant les dates de présentation et de vente, analystes et journalistes y vont de leurs estimations en ce qui concerne le succès du produit. D'ailleurs, Gene Munster, analyste chez Piper Jaffray, estime que le terminal pourrait être écoulé à pas moins de 10 millions d'exemplaires en seulement une semaine. Il faut dire que le mobile est attendu comme une véritable révolution. De nombreux changements auraient été opérés à en croire les rumeurs : écran de 4 pouces, nouveau connecteur dock, connectivité 4G LTE et bien d'autres changements. Mais si un tel succès se produit réellement, il ne devrait pas y avoir que les comptes en banque d'Apple qui en profiteront. En effet, Michael Feroli, un économiste travaillant pour le Cabinet d'investissement JP Morgan, s'est intéressé aux conséquences que pourrait avoir le succès de l'iPhone 5.
Au sein de ce Cabinet, les ventes sont estimées à environ 8 millions d'unités pour le quatrième trimestre de l'année fiscale. Si chaque appareil est vendu en moyenne 600 $ chacun, soit environ 470 €, il pourrait y avoir un effet positif sur le Produit Intérieur Brut du pays, même en tenant compte des composants étrangers importés à des prix réduits.
Calculées selon la méthode dite de contrôle de détail, les ventes de l'iPhone 5 pourraient stimuler la croissance annuelle du PIB de 3,2 milliards de dollars, soit 12,8 milliards de dollars à un taux annuel, soit un coup de pouce de 0,33 %. Cela limiterait le risque d'une baisse de croissance de notre PIB pour le quatrième trimestre.
Alors que M. Feroli met en garde les lecteurs, en annonçant que l'impact peut être surestimé et qu'il doit donc être traité avec scepticisme, il rappelle toutefois que, lors du lancement de l'iPhone 4 en octobre dernier, les prévisions de ventes avaient été largement dépassées. De plus, d'après l'économiste, le lancement étant prévu dans des proportions bien plus importantes, les estimations actuelles seraient réalistes et raisonnables.
Finalement, le prochain terminal d'Apple aura-t-il un impact culturel et financier aussi important aux États-Unis ? Il sera fascinant de pouvoir le découvrir à partir du 12 septembre, la bourse de New-York s'activant certainement suite à l'annonce de l'arrivée du produit.