La chasse est ouverte.
Annoncé peu avant l'ouverture de l'E3, HUNT: Horrors of the Gilded Age n'est autre que le bébé de Crytek USA, studio fondé sur les vestiges de Vigil Games (à qui nous devons les Darksiders). Bien évidemment, il a fait le voyage jusqu'à Los Angeles pour montrer un aperçu de son potentiel, même si la vidéo à laquelle nous avons eu droit n'était qu'au stade pré-alpha. C'est dire s'il reste encore beaucoup de choses à faire pour ce TPS multijoueur proposant une chasse à quatre contre des monstres effrayants. Toutefois, c'était suffisant pour se faire une première idée de la chose.
Il reste encore beaucoup de choses à découvrir sur ce HUNT: Horrors of the Gilded Age.
Pour le moment, il est bien évidemment difficile de juger les graphismes de HUNT: Horrors of the Gilded Age. Après, force est de reconnaître que le CryEngine devrait encore une fois s'exprimer comme il se doit, notamment via des effets de lumières bluffants. Il faut dire aussi que l'atmosphère lugubre qui émane de l'expérience nous plonge dans des environnements aussi effrayants qu'un marais délétère et où n'irait personne, même une vieille sorcière habituée. D'ailleurs, la mission montrée consistait à en assassiner une de sorcière, en Louisiane. Ambiance.
Côté gameplay, HUNT: Horrors of the Gilded Age se présente comme un TPS où le team-play sera à priori indispensable, car nourri par les compétences propres de chacun des personnages. Sinon, il semble qu'il y ait beaucoup d'ennemis à l'écran tandis que le combat contre ladite sorcière était suffisamment long pour perdre pied. Le bestiaire, lui, s'annonce assez complet, sachant qu'il puisera logiquement dans le folklore habituel pour glacer le sang.
De fait, elle est où la bonne idée qui fera toute la différence ? Dans les respawns. Effectivement, quand un allié meurt, il ne reviendra pas directement sur le champ de bataille à l'instar des autres titres du genre. De même, appuyer sur une touche à côté du cadavre ne suffira pas. Non, dans HUNT: Horrors of the Gilded Age, le héros ressuscitera d'une manière originale, comme enfermé dans un cercueil ou pendu par les pieds. Charge alors aux autres de trouver sa position pour le libérer de sa condition.
Au final, il reste encore beaucoup de choses à découvrir et d'éléments à peaufiner (maniabilité très rigide) sur ce HUNT: Horrors of the Gilded Age, qui attendra peut-être la gamescom, en août prochain, pour se laisser approcher d'une manière plus concrète. Apparemment, c'est vers le système de réapparition qu'il faudra se tourner pour avoir un peu de sensations inédites. Wait&See, sans oiseau de mauvais augure à l'heure où nous écrivons ces lignes.