Et hop, les sousous dans la popoche.
La guerre des brevets entre Motorola et Microsoft avait pris une bien mauvaise tournure, notamment pour Motorola, qui n'avait pas obtenu gain de cause. Ce dernier demandait en effet 4 milliards de dollars par an pour l'utilisation de technologies dont les brevets lui appartiennent, technologies qui sont des standards de l'industrie depuis des années, comme par exemple la possibilité à deux appareils d'échanger des données sans fil, ou certains codecs de compression vidéo répandus. Un tribunal américain avait convenu sur la somme de 1,8 million, estimant celle-ci "juste". Un montant qui se trouve être au-dessus de l'estimation de Microsoft et surtout, bien en dessous de ce que demandait le plaignant.
Motorola avait également réussi à obtenir une injonction pour bannir la Xbox 360, un appareil qui se sert des deux technologies citées, en Allemagne et tentait de reproduire l'exploit aux États-Unis. Manque de bol, ceci ne s'est pas produit et le ban a été révoqué.
À la suite de longues procédures qui semblent lentement, mais sûrement toucher à leur fin, Microsoft a déclaré aujourd'hui avoir été dédommagé de 14 millions de dollars par un jury à Seattle.
Cette somme se divise en deux parties :
- 11 millions pour couvrir les coûts de délocalisation d'un entrepôt allemand qui contenait des produits qui, soi-disant, enfreignaient les brevets de Motorola ;
- 3 millions en frais d'avocats divers dépensés durant les procès contre le ban de la Xbox 360.
Motorola, essuyant un autre revers et devant payer la facture, a déclaré vouloir faire appel de cette décision.