Les rebondissements du procès Google pourraient causer du tord à Android.
Depuis quelques semaines déjà, Google est en procès avec Oracle, ce dernier ayant racheté Sun, l'entreprise à la base de Java, pour en avoir "volé" une partie du code source. Jusqu'à présent ces déboires ne pouvaient pas vraiment inquiéter la communauté Android, puisque les fichiers en question n'étaient pas intégrés directement au système d'exploitation, mais à son SDK (kit de développement). Mais un nouveau rebondissement entre en jeu.
En effet, cette fois-ci Google est accusé d'avoir volé 2,5 Méga-octets de données au code source du noyau Linux, soit environ 700 fichiers, afin de réaliser la machine virtuelle Dalvik, qui permet d'exécuter les applications Android.
D'après Florian Mueller, militant pour les logiciels libres et le respect des brevets, la seule solution restante à Google, ainsi qu'à ses partenaires (y compris les développeurs de l'Android Market) est de changer leur code source, pour n'utiliser que des librairies libres de droit, telles que celles servant à développer WebOS par exemple.
Si Google venait à être reconnu coupable, c'est tout le système Android ainsi que les milliers d'applications développées jusque là qui pourraient être remis en question. Encore une victoire de pingouin ? Wait and See.
