Edcom analyse les départs des utilisateurs de Free Mobile.
Free Mobile, arrivé sur le marché de la téléphonie depuis moins d'un an, possède désormais un parc d'utilisateurs assez conséquent. Aussi, comme tout opérateur, certains en sont satisfaits, d'autres non.
Le site Edcom s'est basé sur les résultats de lettre-de-resiliation afin d'établir des statistiques sur les raisons qui poussent les clients de ce quatrième acteur à aller voir ailleurs. Ainsi, le panel se base sur 500 souscripteurs ayant résilié lors du mois de septembre 2012. Il semblerait donc que la principale raison est la liberté. En effet, sachant qu'il s'agit d'une offre sans engagement, les abonnés sont 39,55 % à changer d'opérateur au gré du vent et des offres plus ou moins alléchantes qui sont proposées par la concurrence. Ce chiffre est suivi par 17,60 % des personnes qui trouvent que le réseau n'est pas assez efficace. Celui-ci étant encore jeune et devant passer par endroits par les antennes d'Orange, certains problèmes subsistent çà et là ; apparemment inacceptables pour certains.
Viennent ensuite ceux qui partent à l'étranger (15,40 %), ceux ayant perdu leur emploi (10,76 %) et enfin ceux préférant souscrire à une offre prépayée (10,65 %).
L'étude révèle ensuite vers quels opérateurs se tournent ces mécontents qui préfèrent aller voir ailleurs. Surprise, si la majorité ne savent pas encore (53,50 %), 17,75 % font cela pour revenir chez Free, avec un autre forfait. Il est en effet impossible de passer de l'offre à 19,99 €/mois à celle à 2 €/mois sans passer par la case résiliation.
En arrivant aux véritables concurrents, B&You l'emporte avec 6,95 % des intentions, ce qui s'explique par une offre calquée à l'identique, puis SFR avec 6,85 %, Orange avec 5,75 % et Bouygues Telecom avec 5,55 %. Les 3,65 % restants comptent quant à eux se dirigent vers un autre opérateur.
Les parts sont donc relativement équitables, et aucun des acteurs ne semble tirer un net avantage des soucis que peut rencontrer Free Mobile. Un peu moins d'un an après l'arrivée du trublion, il est donc possible de dire que le marché s'est stabilisé, bien que chacun redouble d'efforts pour attirer le chaland.