Les études se suivent et ne se ressemblent pas concernant l'impact du jeu vidéo sur la santé. Une nouvelle étude fait ainsi le lien entre la pratique de jeux vidéo violents et la probabilité d'être à l'origine d'une agression.
Selon une étude dont les résultats ont été publiés dans le journal Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America, la pratique de jeux vidéo proposant de la violence nous rendrait globalement plus violents, jusqu'à nous transformer parfois en agresseurs.
Les résultats sont le fruit de 24 études différentes réalisées entre 2010 et 2017, menées sur un total de 17 000 participants âgés de 9 à 19 ans. Il y est globalement décrit le fait que la violence dans les jeux vidéo amène à des comportements néfastes ou violents dans le monde réel.
Quelques nuances sont toutefois admises et constatées en fonction des ethnies : les changements sont plus visibles chez les enfants blancs, tandis que les enfants hispaniques ne seraient concernés par aucun changement. L'étude est assez documentée et profite d'une foule de statistiques... qui ne restent que des chiffres.
Car globalement, il existe tout autant d'études qui mettent en avant les effets positifs des jeux vidéo. Ces derniers participent ainsi à l'éveil, à l'apprentissage, ils peuvent participer à relancer l'activité de certaines zones du cerveau chez des patients atteints de troubles neurologiques ou de maladies, ils peuvent permettre d'entretenir notre mémoire, une activité cérébrale, entraîner la production de dopamine, avec une foule d'effets positifs sur la santé et le mental.
En outre, ils peuvent également se présenter comme un exutoire pour les utilisateurs, ravis de se défouler et de faire dans le virtuel ce qu'ils n'oseraient jamais faire dans le monde réel. Pour chaque étude affichant un bilan négatif, une autre met en avant des effets inverses... Peut-être est-ce finalement parce que nous ne sommes pas tous égaux face aux différents stimuli qui nous entourent et que le jeu vidéo est perçu différemment par chacun d'entre nous en fonction de sa sensibilité et de son caractère.