Que nous propose ce jeu cachant encore bien des mystères ?
Dévoilé en grande pompe il y a quelques semaines, Dishonored a beaucoup fait parler de lui, tout comme il a suscité beaucoup d’interrogations sur ses véritables tenants et aboutissants. Développé par Arkane Studios et édité Bethesda, studio derrière les Elder Scrolls, il porte en lui un tas de promesses qu’il convient de vérifier manette en mains. Justement, nous avons pu l'essayer durant une poignée de minutes. C’était suffisant pour confirmer certains aspects qui feront de ce Dishonored une probable réussite.
La démo présentée sur le stand nous proposait de remplir la mission suivante : enlever un certain Sokolov, une sorte de Leonard de Vinci pouvant nous donner un semblant d’information sur celui qui a pris le contrôle de la ville (ce n’est pas une référence à l’un de personnages de Metal Gear Solid 3 : Snake Eater). Pour ce faire, l’assassin Corvo dispose d’armes et de pouvoirs permettant plusieurs approches. Ainsi, l’arsenal du héros comprend une arbalète (flèches tranquillisantes, normales, explosives…), des grenades, des mines de proximité, un pistolet et une arme blanche. Côté facultés, débloquées et améliorées au fur et à mesure de l’aventure, il peut déclencher une tornade, voir à travers les murs, se téléporter, invoquer des rats, stopper le temps ou contrôler les ennemis.
Le principe de Dishonored est fort simple : la main droite – assignée à la gâchette droite – est automatiquement équipée de l’épée tandis que la main gauche – assignée à la gâchette gauche – dispose de tout le reste, en sachant que quatre raccourcis peuvent être programmés. L'exécution est déjà plus complexe, car le joueur est chargé d’opter pour la manière qu’il souhaite, qu’elle soit furtive, basée sur l’observation, ou bourrine (cette dernière est loin d’être conseillée d’ailleurs), en usant de combinaisons astucieuses et adaptées aux situations. Le meilleur exemple pour illustrer cette variété et ces choix possibles se trouve dans la façon dont nous pouvions contourner un piège électrique : en jouant avec l’espace-temps pour pouvoir passer, ou en coupant l’alimentation en suivant le câble. À l'heure actuelle, Dishonored est très agréable à prendre en main et seule l’IA semble pêcher quelque peu.
Graphiquement parlant, le titre de Bethesda utilise un style très particulier, accouchant d’un résultat très proche d’une peinture. Pour ceux qui se posent des questions sur l’univers et sa localisation dans l’Histoire, sachez qu’il s’agit d’un environnement parallèle, très inspiré par la Renaissance. Pour conclure, Dishonored part sur de très bonnes bases, grâce à son mélange entre FPS, RPG et jeu d’infiltration. Un cocktail détonnant, marié à un habillage soigné.