Castlevania va bientôt faire son apparition sur 3DS. Le vampire est-il compatible avec la 3D ?
Après un retour fracassant – en 3D – de la saga Castlevania sur PlayStation 3 et Xbox 360, l’épopée Lords of Shadow s’apprête à faire un petit écart par la 3DS de Nintendo. Sans surprise, Konami a opté pour un gameplay d’antan, soit un jeu d’action/ exploration en simple 2D. Toutefois, quelques unes des features vues dans Castlevania : Lords of Shadow viendront pimenter les débats de ce Castlevania : Lords of Shadow – Mirror of Fate. Nous vous proposons de les découvrir dans nos premières impressions, grâce à la démo présente sur le stand Konami.
Les quelques séquences jouables nous permettaient d’incarner Trevor Belmont, l’un des quatre personnages jouables de ce spin off et fils de Gabriel avant tout. Depuis qu’il a appris que son père était devenu un vampire, il s’est mis en tête de le chasser dans son château. Ce décor est d’ailleurs l’occasion de retrouver ce qui faisait la force des premiers Castlevania, à savoir un terrain de jeu énorme et recélant, de fait, une tonne de pièces secrètes à chercher. Côté bestiaire, nous sommes en face du folklore habituel, entre chauves-souris, squelettes, zombies et armures animées. De ce point de vue là, Castlevania : Lords of Shadow – Mirror au Fate ne dépayse pas pour un sou.
En revanche, le gameplay bénéficie beaucoup de l’expérience accumulée sur Lords of Shadow, adapté en 2D. Ainsi, Trevor Belmont dispose d’un fouet capable de faire de lourds dégâts, mais aussi de s’accrocher à certaines surfaces via le grappin. Cela facilite les nombreuses phases de plateforme, prévues au cours de l’aventure. Les QTE sont également de la partie pour dynamiser l’expérience et le héros peut achever les ennemis affaiblis avec classe, une fois qu’ils apparaissent en surbrillance. C’est encore un héritage du passage sur PlayStation 3 et Xbox 360.
Si la palette de mouvements a l’air complète et bien fichue, force est de constater que ce Mirror of Fate procure un feeling un chouia trop mou dans sa prise en main. Trevor se déplace très lentement et les coups ont parfois du mal à sortir. Graphiquement, il est plutôt propre, quand bien même il ne s’appuierait pas sur la 3D stéréoscopique pour en mettre plein la vue ou l’utiliser dans le feu de l’action. Qu’à cela ne tienne, ce mélange entre passé et présent pourrait bien accoucher d’un opus réussi. Surtout avec une histoire travaillée et s’inscrivant pleinement dans le chapitre Lords of Shadow… À confirmer.