Dante est peut-être devenu brun, mais il n'a rien perdu de sa classe. Confirmation à gamescom.
Juin 2012. E3. Los Angeles. Nous avions rendez-vous avec un certain Dante, un brun ténébreux aux traits d’ange, cachant en son sein un démon prêt à exploser. Sa compagnie fut loin d’être dérangeante, elle était même plutôt encourageante pour une prochaine entrevue, plus longue cette fois, ou peut-être plus courte. Mais toujours aussi intense. La preuve ? Les quelques minutes passées sur DmC : Devil May Cry à gamescom.
À Cologne, Dante était très agile. Logique, il avait sous ses pieds une ville en pleine déliquescence, offrant un environnement incertain, en perpétuelle mouvance, évoluant au gré des mouvements sûrs et affirmés du bellâtre. Notre héros n’a plus les cheveux argent, mais n’a rien perdu de sa superbe pour autant. Bien au contraire. Jeune, fougueux, dark, arrogant à nul autre pareil, le fils de Sparda – il est et sera toujours le fils de Sparda – rassure à chacun de ses pas.
Comme à l’E3, il fallait utiliser les pouvoirs démoniaques et angéliques de Dante, symbolisés respectivement par les couleurs rouge et bleue. Bien au-delà du simple beat them all, DmC : Devil May Cry offre des phases de plateforme bien senties dans lesquelles il utilise des éléments de décors de fortune pour avancer et bondir comme un tigre aux griffes aiguisées.
Bien entendu, il y avait des ennemis à occire. À ce propos, Dante devra switcher entre son arsenal pour s’en débarrasser. En effet, les monstres enflammés ne peuvent être tués qu’à l’aide de l’arme démoniaque. A contrario, face à leurs homologues de glace, c’était le côté angélique qu’il convenait d’invoquer. Quand les deux se mélangent, il faut faire attention et agir avec timing et précision. Vous l’aurez compris, pendant que l’habillage artistique de DmC : Devil May Cry est sous acide voire sous LSD, le gameplay, lui, s’annonce pimenté. Néanmoins, quelques soucis de caméra persistent çà et là, surtout quand l’action s’emballe. Personne n’osera jeter la pierre à Dante. Pour sûr.
Vergil sera-t-il jouable dans cette collaboration Capcom/Ninja Theory ? Hélas, non. Du moins, pas dans un premier temps. Il pourrait arriver via un DLC, mais rien n’est moins sûr, cela dépend de beaucoup de paramètres – la réussite et l’accueil des fans en tête. D’ailleurs, sachez que le Dante nouvelle génération semble être accepté. Heureusement, car il ne mérite que cela.