Mais qui ne sera pas vendu plein pot.
Officialisé avec des images et une première vidéo cette semaine, le d'ores et déjà prometteur Child of Light ne sera disponible que sur les plateformes de téléchargement (consoles actuelles, next-gen et PC). Pour autant, cela ne veut pas dire que les ambitions d'Ubisoft Montpellier ne sont pas hautes. Bien au contraire. Ainsi, comme l'a expliqué Patrick Lourde à nos confrères de chez OXM, Child of Light est comparable à n'importe quel blockbuster, comprenez par-là qu'il équivaut à un titre vendu 60 euros/dollars. Sauf qu'il ne les coûtera pas...
Comment Ubisoft compte-t-il imposer ce Child of Light parmi les grosses licences établies ? Tout simplement en misant sur l'originalité. Car selon le directeur créatif de cet hommage au genre J-RPG, il y a une frange de joueurs ayant de l'appétence pour des productions fraîches et à nulle autre pareille. Et pour répondre à l'argument de la rentabilité, il cite The Walking Dead et Journey comme parfaits exemples de jeux innovants ayant réussi à bien se vendre. D'ailleurs, sans eux, peut-être que Child of Light n'existerait pas.
Nous avons l'opportunité de faire quelque chose de créatif. Et techniquement, le risque est de ne pas en prendre.
En allant sur un angle différent, le plus différent vous serez, le mieux ce sera - c'est original, c'est divertissant, et les gens veulent ça.
Il y a un a priori qui dit que si ce n'est pas sur un disque ou que ce n'est pas vendu 60 dollars, alors cela ne vaut rien. Et cette mentalité est en train de changer. Pour moi, Child of Light vaut un jeu à 60 dollars et c'est un jeu très, très long, qui dure plus de 10 heures. Rien qu'avec la démo, vous pouvez jouer une heure et la démo est le plus petit aperçu que nous pouvions faire pour vous montrer un combat de boss.
Il termine en expliquant que les fans de Totoro devraient en avoir pour leur argent avec ce Child of Light qui, rapelons-le, utilise le UBIart Framework pour en mettre plein les yeux.