CINEMA - Assassin's Creed : Ubisoft vise des pointures comme Batman Begins ou Blade Runner
par Maxime ClaudelLa firme française nourrit de grandes ambitions pour son projet très attendu par les fans. Gare à la chute...
Dans un long entretien accordé à nos confrères de chez Première, Ubisoft a réaffirmé ses ambitions par rapport à l'adaptation d'Assassin's Creed prévue pour les salles obscures. Julien Baronnet, ex-Europacorp (l'entreprise de Luc Besson) et actuel PDG d’Ubisoft Motion Picture, a expliqué l'approche des différents projets de la filiale, à commencer par le plus important : le tout premier.
Assassin's Creed peut compter sur Michael Fassbender, et ce depuis le début. C'est un gage de qualité indéniable. D'autant qu'Ubisoft Motion Picture a de sacrées pointures en guise de référence. Jugez plutôt :
Il (Michael Fassbender) a accepté très vite. Et c’était le seul acteur auquel on a pensé, c’était une évidence. Donc on a démarré par l’acteur, ce qui est incongru. Encore plus incongru, il s’est engagé avec nous sans rien. Il n’y avait pas de scénario, pas de studio, rien. On lui a dit qu’on allait bâtir le projet ensemble, qu’on a une énorme marque et qu’on veut en faire un film avec pour références des longs-métrages comme Batman Begins ou Blade Runner. C'est vers cela qu'on tend. On lui a promis qu’il pourrait travailler avec les scénaristes, qu’on allait l’associer à tous les choix créatifs clés.
À côté de cela, la firme a choisi un réalisateur relativement novice, surtout face à de telles attentes. Julien Baronnet s'en défend :
Ubisoft adore faire des paris artistiques et sur Assassin’s Creed c’est le cas. Quand on a choisi Justin Kurzel, il n’avait fait qu’un film, Les Crimes de Snowtown. C’est Fassbender qui nous a dirigés vers lui. Et des prétendants pour réaliser le film, il y en avait, et des réalisateurs très bankables. Il a été nommé à Cannes après.
Rappelons que le casting d'Assassin's Creed est énorme : Marion Cotillard, Ariane Labed, Michael Kenneth Williams, Denis Ménochet, Jeremy Irons ou encore Brendan Gleeson.