"Le mode facile ruine les jeux vidéo."
Selon Alex Hutchinson, lead designer d'Assassin's Creed III, un mode facile peut ruiner l'expérience offerte par un jeu vidéo. C'est sans doute pour cela que les aventures d'Altair, Ezio et Connor n'en proposent pas, bien que cette série phare d'Ubisoft n'ait jamais brillé pour son challenge (pour les deux premiers héros nommés tout du moins).
Les propos d'Alex Hutchinson sont logiquement corroborés par ceux de Steven Masters, lead gameplay designer d'Assassin's Creed III. Ainsi, leur but n'est pas de donner naissance à un titre d'une difficulté harassante, en optant pour un équilibre aux petits oignons. La seule manière d'arriver à un tel résultat est d'organiser de nombreuses sessions de playtesting, de manière à obtenir le maximum de datas et de feedbacks de joueurs possible. En d'autres termes, chez Ubisoft, l'accessibilité prime mais pas trop non plus...
Beaucoup de jeux sont ruinés par le mode facile. Si vous avez un système de couverture et qu'en facile, vous n'en avez plus l'utilité, alors vous ruinez le jeu. En quelque sorte, vous avez fait la pire version de votre jeu. C'est comme si je prenais un livre et que je me disais "La version facile ou compliquée ?" Les game designers peuvent simplifier le langage, vous savez, nous pouvons faire deux syllabes.
Dixit Alex Hutchinson. À Steven Masters d'ajouter :
En termes d'équilibrage de la difficulté, nous pouvons peaufiner au mieux. C'est une chose à laquelle je fais très attention afin d'être sûr que tout le monde vive une bonne expérience.
Et Alex Hutchinson de conclure :
Nous ne sommes pas en train de faire un jeu archi dur, nous faisons donc très attention aux datas des playtests et vérifions que tout fonctionne.
Le troisième Assassin's Creed sera-t-il plus dur que les autres ?