Parce que dans "Apple Pay", c'est pas Apple qui paye.
Hier, Apple a tenu son keynote annuel et en a profité pour dévoiler ses iPhone 6 et 6 Plus, son Apple Watch ainsi qu'un tout nouveau service : Apple Pay. Ainsi, les possesseurs d'iPhone et d'Apple Watch pourront payer directement par NFC, sans avoir besoin de sortir leur carte bancaire.
Compatible avec divers organismes de paiements (MasterCard, Visa et American Express) et dans une liste limitée de boutiques (Starbucks, McDonald's, Disney, Apple Store...), ce nouveau moyen de régler ses achats devrait changer la vie de bien des utilisateurs s'il vient à se démocratiser (ce que tente de faire Android depuis plusieurs années déjà).
Mais c'est avant tout une solution pour Apple de rassurer ses investisseurs, qui ont une confiance plutôt fragile en la firme depuis le départ de Steve Jobs, entraînant de nombreuses fluctuations parfois très brusques de l'action AAPL. En effet, en dehors de la vente de produits high-tech, Apple se trouve ici une nouvelle manne d'argent quasi inépuisable.
À en croire la revue financière Bloomberg, Apple toucherait une légère commission sur chacun des achats effectués à l'aide de Pay de la part des banques. Avec le nombre d'iPhone vendus à chaque génération, il ne fait aucun doute que cette rente devrait rapidement apporter une nouvelle quantité de cash bienvenue dans les caisses d'Apple et les poches de ses actionnaires. Tout le monde est content donc, sauf peut-être ceux qui ont encore du mal à faire confiance aux grandes entreprises de ce genre.
Crédit image : Quartz