Il semblerait que nos cousins canadiens préfèrent les pommes aux mûres.
L'iPhone d'Apple a fait son apparition en 2007, jusque-là le monde de l'entreprise était dominé par RIM et sa gamme de téléphones portables : les BlackBerry. Sans entrer dans les détails, les smartphones à la mûre sont "reconnus" pour être des terminaux sûrs et pour permettre la lecture de fichiers sans compression en voyageant par les serveurs de RIM. Même si certains pays comme l'Arabie Saoudite ont voulu interdire l'utilisation de ces mobiles sur leur sol pour des raisons de privatisation des données, la majorité des entreprises utilisaient jusqu'à récemment les BlackBerry. Mais il semblerait que la célébrité de l'iPhone l'ait fait s'imposer jusqu'à la terre native de la firme à la mûre. C'est une étude que publie Bloomberg qui démontre la puissance d'Apple à s'imposer comme dominateur même dans des contrées ayant pourtant déjà des constructeurs historiques.
Place aux chiffres maintenant : alors qu'en 2010 RIM avait vendu 500 000 unités de plus qu'Apple au Canada, en 2011 la tendance s'est inversée et la firme à la pomme a vendu 2,85 millions d'unités contre 2,05 millions de BlackBerry. Autres chiffres cette fois-ci en Amérique du Sud, là ou les taxes freinent financièrement le plus de consommateurs en ce qui concerne les appareils munis de la pomme, le BlackBerry est roi avec près de 10,6 millions de smartphones vendus contre seulement 2,1 millions d'iPhone. Malgré tout, l'étude tend à préciser que les domaines professionnels des banques au Canada continuent massivement d'utiliser le terminal en provenance du pays des sirops d'érable. Il ne reste plus qu'à voir si en 2012, RIM va réussir à revenir dans la partie ou va continuer sa descente.
