Le vice-président est débarqué, mais est-il le seul responsable du fiasco ?
La star du web de la semaine est sans aucun doute cet homme, Mark Papermaster, vice-président de la branche mobile d'Apple, dont la tête est tombée ce weekend, en pleine crise de l'Antennagate. Les retentissements de l'affaire, bien que minimisés par Apple, se sont pourtant fait sentir jusque sur les marchés boursiers.
Débauché à grands frais financiers et médiatiques il y a 15 mois chez IBM qui refusait de le lâcher au prétexte qu'il détenait des secrets internes trop précieux pour qu'ils partent à la concurrence, Mark Papermaster aura finalement eu un passage éclair chez Apple. Il vient d'être désigné comme le coupable du fiasco de l'Antennagate, phénomène retentissant ces dernières semaines sur les problèmes de qualité de réception du signal GSM sur l'iPhone 4, et quitte discrètement Apple tandis que le remous médiatique qui accompagne son départ soulève de nombreuses questions.
Officiellement, c'est une incompatibilité de culture d'entreprise qui serait le motif du départ, mais selon les rumeurs il semble que Mark Papermaster ait perdu la confiance de Steve Jobs depuis quelques mois déjà et ait progressivement été écarté des décisions. Toujours selon les rumeurs, c'est d'ailleurs Jobs lui-même qui aurait décidé de continuer les développements de l'iPhone 4 il y a un an tout en ayant été averti des problèmes que l'antenne extérieure occasionnait sur la réception de l'appareil.
Le poste vacant sera rattaché à celui de Bob Mansfield, vice-président de l'ingénierie informatique chez Apple.
Source : Well Street Journal