TEST - Vanquish : un shooter à réaction surdéveloppée

Oui, si vous ne connaissiez pas Vanquish et que vous commencez à peine à vous renseigner à son propos, vous devez être limite frigide devant un scénario fagoté comme un DVD vendu à 2 € à l'entrée d'Intermarché.

C'est sûr, nous avons rarement connu aussi ringard et peu inspiré comme scénario depuis... pfouuuu... longtemps. Par contre, ne vous plantez pas, si le scénario est très très très loin d'être primé d'un Oscar ; c'est pour permettre à Platinum Games d'aller très très très loin dans l'exagération. Regardez Bayonetta, pour ceux qui y ont joué ; le studio avait tenté vainement de pondre une histoire un tout petit peu alambiquée pour qu'au final elle en devienne difficilement compréhensible. Avec Vanquish, Platinum Games n'a pas pris de gants ; c'est mortellement classique et plat mais grâce à ça, l'action n'aura pas de limite. Et de l'action croyez-nous, vous allez en avoir pour votre argent. Du début à la fin, les batailles ne laisseront que peu de temps mort mais juste assez pour que le joueur reprenne son souffle et se relance à l'assaut de dizaines de robots. Pendant longtemps, Vanquish a été comparé à Gears of War pour la seule et unique raison qu'il s'agit d'un Third Person Shooter. Détrompez-vous, ce jeu s'apparente plus à Max Payne, l'univers futuriste en prime. Explications :

Vanquish est un jeu de tir à la troisième personne qui propose plusieurs systèmes de jeu qui vont le différencier de la concurrence. Commençons par l'armure de Sam. Baptisée ARS, cette armure offre la possibilité de se mouvoir avec légèreté grâce aux nombreux moteurs et assistances qui épaulent l'utilisateur. Problème, son poids exclu de faire le cabri en sautant partout et tout le temps, mais afin de palier à ce problème, le DARPA a inclus un réacteur dans le dos de l'armure. Résultat, le joueur pourra traverser des champs de bataille entiers à la vitesse d'une Audi R8 et prendre position derrière un blindé. De plus, comme l'action va devenir rapidement intense et vive, les chercheurs ont réussi à intégrer un système de boost sensoriel permettant au soldat en ARS de percevoir une situation au ralenti afin d'y faire face efficacement. Pour faire simple, le Witch Time est de retour. Par contre, l'armure est dotée d'un point faible très embêtant : elle chauffe très vite et lorsque cette dernière se prend pour une cocotte-minute et lâche la pression dans tous les sens... gare au retour de flammes. En effet, une fois en surchauffe, votre armure empêche toute utilisation du ralenti, des coups au corps-à-corps ainsi que du réacteur dorsal. Un joli talon d'Achille qui équilibre les forces et qui pousse le joueur à très bien jouer.

Eh oui, c'est un peu la tendance ; après les jeux bourrins dans lesquels le héros dispose d'un arsenal surpuissant et d'aptitudes physiques défiant toute loi de la gravité, Vanquish s'incrit dans la catégorie des jeux où le skill sera non seulement apprécié mais en plus obligatoire.