Wolfenstein: Youngblood : Il est temps de nous pencher sur la version Switch. Beaucoup de choses à dire ?
Ce n'est plus un secret, Bethesda soutient la Switch. The Elder Scrolls, DOOM, Wolfenstein, les licences sont nombreuses, il y a de quoi trouver chaussure à son pied. Wolfenstein: Youngblood s'invite donc sur la belle de Nintendo, c'est avec beaucoup de curiosité que nous nous sommes plongés dans cette édition. Nous n'allons pas revenir sur cette aventure et nous pencher uniquement sur ce portage. Que pouvons-nous en dire pour le coup ?
La partie visuelle pique légèrement les mirettes.
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Sans surprise, la partie visuelle pique légèrement les mirettes. Pour proposer un jeu stable, tournant globalement dans les 30 fps avec quelques chutes par moment lors de phases intenses, les développeurs ont dû faire quelques petites concessions. Comme ? Réduire violemment la résolution. Que ce soit en mode Portable ou en mode TV, c'est... flou. Certaines textures sont basiques et moins détaillées, les jeux de lumière sont moins travaillés, des ombres ont été supprimées, des éléments de décors surgissent sans crier gare, en somme, il faut ce qu'il faut pour faire tourner cette production sur ce petit système.
Tout comme chez les copains, les bugs de collision et les crashs sont présents. Point à prendre en compte, les temps de chargement sont un peu longuets. En outre, sur le petit écran de la plateforme, les sous-titres sont lisibles sans plisser les yeux, et la carte des lieux est positionnée en haut à droite pour une bonne visibilité. Pour cacher un brin la misère lors de mouvements brusques, le Motion Blur a été accentué. Au début, ce n'est pas dérangeant, mais plus nous avançons dans le jeu, plus une sensation de malaise se fait ressentir ; comme une envie de dégobiller.
La prise en main, elle, est bonne, même si la sensibilité horizontale/verticale par défaut est un peu trop prononcée à notre goût ; la précision en prend un coup. Néanmoins, pas de panique, nous pouvons ajuster le tout dans les paramètres pour jouir d'un confort optimal. Chose amusante, le HD Rumble est pris en compte. En gros, lorsque nous tirons, avec un gros ou petit calibre, les vibrations sont plus ou moins intenses. Vraiment excellent ! Brièvement, concernant les parties en coopération sur la Toile, c'est stable, nous n'avons pas rencontré de problèmes durant nos sessions.
Comme vous venez donc de le lire, pour avoir un rendu correct, l’équipe a dû se remuer les méninges et ajuster plusieurs aspects graphiques pour faire tourner Wolfenstein: Youngblood sur Switch. L’expérience est satisfaisante dans l'ensemble, même s'il n'y a pas de quoi pousser mémé dans les orties. L'avantage d'une telle édition ? Pouvoir y jouer n'importe où, n'importe quand. Le seul vrai point manquant, c'est un mode en local hors ligne avec la possibilité de connecter deux consoles entre elles et de s'amuser avec un(e) ami(e), chacun sur son écran, dans un parc ou en terrasse d'un café. Dommage...
Lire aussi : TEST de Wolfenstein: Youngblood, massacrer des nazis dans Paris en coopération, c'est bien ?
- Wolfenstein: Youngblood sur Switch
- Une expérience correcte dans l'ensemble
- Les vibrations, excellentes
- C'est super, super flou, avec des bugs par-ci, par-là
- Pas de mode local hors ligne, vraiment dommage
- Le Motion Blur prononcé, beurk