Wolfenstein II: The New Colossus : Du déjanté dans nos machines ? Nous nous sommes penchés sur la question.
C'est un fait, Bethesda aime la Switch et fait plaisir aux possesseurs de la plateforme de Nintendo. Comment ? En portant de grosses productions complètement folles ! Cette fois-ci, c'est au tour de Wolfenstein II: The New Colossus de s'imposer sur cette console de salon portable. Cette aventure quelque peu burlesque avait su nous convaincre en octobre dernier. Nous nous sommes donc replongés dans ce titre afin de savoir si, oui ou non, cette édition vaut le coup de (re)craquer.
Incarner B.J. Blazkowicz n'importe où, n'importe quand... Ultra jouissif !
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Sans surprise, la partie visuelle est en deçà de ce que nous pouvons admirer ailleurs. Premier constat, le jeu tourne dans les 30 fps, la fluidité est moins flagrante, mais nous n'avons pas rencontré/constaté de chute dérangeante, que ce soit en mode TV ou Portable. Les textures, elles, sont moins éclatantes, plus sommaires, les ombrages sont moins prononcés, pour vous imager un peu la chose, c'est un peu comme si nous jouions sur PC avec des graphismes en basse résolution.
Sur un téléviseur, nous avons constaté un léger flou en arrière-plan pour cacher quelques impuretés, via le petit écran de la machine, cet effet trouble est omniprésent à l'image, c'est perturbant... En outre, certains éléments de décor surgissent de temps à autre, et les sous-titres sont trop, trop petits (impossible de les grossir dans les paramètres), sur Switch, c'est quasi-impossible de les lire... Pourquoi ne pas avoir ajusté le tout pour éviter de fatiguer nos yeux ? Heureusement que le doublage français est présent pour une bonne immersion.
Du côté du gameplay, le Pro Controller propose une prise en main confortable, les déplacements et les shoots se font avec facilité. Oui, mais en mode nomade, cela donne quoi ? Eh bien, c'est vraiment agréable. Les pouces bougent aussi avec aisance, la petitesse des gâchettes arrière, permettant de viser et de tirer, n'est pas du tout gênante, les amoureux de FPS trouvent rapidement leurs repères, pour faire simple, c'est top. Chose à ne pas négliger, il y a une option fort pratique qui donne la possibilité de contrôler les mouvements de la caméra via le gyroscope des Joy-Con ; pour affûter une trajectoire, un ciblage, il n'y a rien de mieux.
Alors oui, des défauts techniques sont visibles par-ci, par-là, mais ce n'est pas non plus Armageddon, c'est le minimum syndical, l’édition Switch de Wolfenstein II: The New Colossus tient bon la route. L'univers farfelu est tellement prenant que les mirettes s'accommodent avec ce qui est affiché. Dans l'ensemble, l’expérience est plaisante. En d'autres termes, incarner B.J. Blazkowicz n'importe où, n'importe quand, que demander de plus ? Ultra jouissif !
TEST - Wolfenstein II: The New Colossus - Casser du nazis, ça fait du bien
- Wolfenstein II: The New Colossus dans la poche, un régal
- Un bon portage dans l'ensemble, l’expérience est intacte
- Le contrôle de la caméra via les détecteurs de mouvements, au poil !
- Quelques défauts visuels
- Ce flou perturbant en mode Portable
- C'est sérieux les sous-titres ? C'est trop petit !