Vampyr : Les vampires envahissent Londres, et ce sont les habitants qui en font surtout les frais.
Vampyr, c'est donc un jeu d'atmosphère pas dénué de défauts, mais qui sait quand même plonger les joueurs dans une ambiance suffisamment réussie pour charmer. Écriture soignée, malgré un héros un peu en retrait, personnages non jouables très intéressants, environnements poisseux et univers vampirique oscillant entre la classe des Ekons (les raffinés qui vivent dans des manoirs) et la sauvagerie des Skals (les pas du tout raffinés qui vivent dans la rue), tout est là pour livrer un Londres cauchemardesque, mais terriblement attirant.
Dontnod Entertainment a également peaufiné son système de quartiers au paroxysme, obligeant le joueur à aider les habitants, que ce soit pour sauver la ville ou pour gagner davantage d'expérience en les tuant dans une ruelle sombre, et pour le coup, eh bien, il a rarement été aussi important d'ôter une vie, laissant le joueur avec un sentiment de vide, comme après la mort d'un personnage dans un jeu narratif façon Until Dawn ou ceux de Quantic Dream. Une expérience intense qui marque, comme les crocs d'un vampire dans le cou de sa victime.
- Une ambiance réussie
- Un univers riche
- Des dialogues bien écrits
- Les combats techniques
- Techniquement imparfait
- Le héros qui manque un peu de charisme
- Des allers et retours
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Peut-être que je vais le prendre sur X…