Thimbleweed Park : Ron Gilbert et Gary Winnick reviennent avec un jeu d'aventure de qualité, mais bloqué en 1987.
Si vous êtes nostalgiques des jeux de LucasArts, de Full Throttle, Indiana Jones et le Mystère de l'Atlantide, des Monkey Island, de Maniac Mansion et sa suite Day of the Tentacle, foncez sur Thimbleweed Park, c'est un véritable hommage aux point & click d'antan, avec une recette maîtrisée sur le bout des doigts.
Le jeu d'aventure est visuellement agréable, avec un vrai pixel art réalisé avec brio, des musiques discrètes, tout en restant efficaces, et des dialogues comme à l'ancienne. Le gameplay n'innove pas beaucoup, mais reste simple et addictif, avec des actions claires et des énigmes qui demandent pas mal de réflexion en mode Difficile, même s'il faut compter sur des allers-retours un peu fastidieux dans la seconde moitié de l'aventure. Les dialogues et le scénario sont là pour donner lieu à des séquences réellement drôles, avec un humour grinçant omniprésent, des personnages attachants et bien écrits, et un quatrième mur régulièrement brisé pour s'adresser au joueur. Mais parfois, un peu de recul n'aurait pas fait de mal, et les références à outrance à Maniac Mansion, et pas aux autres titres de LucasArts, peuvent paraître parfois un peu lourdes. C'était bien avant, mais il est désormais temps pour Ron Gilbert et Gary Winnick de passer à autre chose pour encore mieux surprendre les joueurs et les faire rire.
- Du pixel art magnifique
- Une ambiance intrigante et une histoire passionnante
- Des personnages hauts en couleur et des dialogues bien écrits
- L'humour omniprésent
- Un vrai jeu d'aventure à l'ancienne, merci le SCUMM
- Pas mal d'aller-retour
- Plutôt court en mode Casual
- Les références à Maniac Mansion jusqu'à l'overdose
- Un peu galère de jouer avec un joystick
Commenter 0 commentaire
Soyez le premier à commenter ce contenu !