TEST - The Elder Scrolls V: Skyrim VR - Que vaut le jeu avec le PS VR sur la tête ?

Bethesda exploite actuellement la licence The Elder Scrolls V: Skyrim dans tous les sens et à toutes les sauces pour satisfaire plusieurs joueurs possédant diverses plateformes. Durant l'E3 2017, la firme annonçait le retour de ce titre en réalité virtuelle. Pour faire simple, il suffit de posséder une PS4 et un PS VR pour plonger, littéralement, dans cette aventure qui a marqué les esprits en son temps. Après de longues heures passées dessus, il est temps pour nous de vous livrer nos impressions.

The Elder Scrolls V: Skyrim est un univers gigantesque, vaste, dantesque et prenant qui a droit à un nouveau visage

Skyrim VR

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The Elder Scrolls V: Skyrim en VR, cela donne quoi ? Eh bien, ça passe. Ce n'est pas une claque, clairement, le jeu commence à vieillir, cela se voit et se ressent dès les premières secondes. Les mouvements des PNJ sont extrêmement rigides et les textures datent d'une autre époque. Néanmoins, l’immersion est agréable, le fan découvre un monde médiéval et fantastique qui arrive tout de même à divertir les mirettes ; le début avec le dragon est assez impressionnant à visionner. Résolution du casque oblige, les arrière-plans manquent de peps, et sont légèrement floutés pour cacher les différentes imperfections techniques. Certains éléments poppent devant nos yeux, par-ci, par-là, et de l'aliasing est visible. Une envie de vomir en bougeant dans tous les sens ? Cela dépend de la manière de s'amuser.

En effet, avec deux PS Move dans les mains, les déplacements changent. Notre héros n’avance pas de base, mais se téléporte. Gros, gros problème avec ce type de commande, notre personnage traverse des portes, des grillages, quelques parois sans aucun problème, comme si les obstacles exhibés étaient invisibles. La téléportation permet également d'atteindre des plateformes normalement inaccessibles, tandis que deux touches basculent notre caméra vers la gauche ou la droite pour une meilleure visibilité. Mieux vaut suivre les directives du jeu, sans trop abuser de cette « faculté », pour éviter de se perdre et se prendre la tête à essayer de retrouver son chemin... Une petite nausée de temps à autre ? Aucun souci concernant ce point. Comme la mécanique est abrupte, nous avons l'impression d’être figés, notre cerveau n'est donc pas dérangé par ce genre de déplacement. À contrario, il est possible de bouger tel un FPS classique, dans la continuité, sans basculer d'un point à un autre ; pour certains un petit temps d'adaptation est nécessaire, une petite gerboulade peut alors se faire ressentir.

En pleine bataille, il suffit d’exécuter des actions concises en tordant un minimum ses poignets pour amorcer une offensive. Ce n'est pas très... précis et, au bout d'un certain temps, l'aventurier se met à gigoter un peu n'importe comment. Alors bon, oui, les PS Move sont amusants deux minutes, mais pour le coup, rien ne vaut une bonne vieille manette. En prenant la DualShock 4 entre nos mains, nous avons enfin l'impression de jouer à un vrai jeu (ouf). Les gestes sont beaucoup plus compréhensibles, beaucoup plus souples, beaucoup plus réalistes. Résultat des courses ? Les PS Move ne sont que des gadgets qui finissent rapidement dans un tiroir. Cette odyssée se doit d'être faite avec des joysticks, il n'y a pas photo.

Et pour cause, The Elder Scrolls V: Skyrim est un univers gigantesque, vaste, dantesque et prenant qui a droit à un nouveau visage. Les DLC sont compris, l’expérience est nouvelle, une certaine folie s'empare de nous malgré l'âge de la bête. D'un côté, les personnes qui l'ont déjà terminé sur d'autres machines replongent avec plaisir dans ce monde en réalité virtuelle. Les autres, eux, découvrent un titre fascinant, avec des musiques épiques et un doublage français de bonnes factures dans l'ensemble, à travers des lentilles de verre. Il est plaisant de voir une vraie bonne grosse production rejoindre le catalogue du PlayStation VR.

TEST - The Elder Scrolls V: Skyrim - Special Edition - Un portage à la hauteur de sa stature

Martial DUCHEMIN (kabuto_rider) Rédacteur en chef adjoint - Spécialiste Japon
Résident au Japon, adore les balades à Akiba, les soubrettes dans les rues, les salles d'arcade, le rétrogaming et Street Fighter. Ma vie est vouée à Dragon Ball.
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