Super Mario Maker 2 : Un univers encore plus poussé, les fans de Mario ne peuvent que se régaler... Mamma mia !
De 1985 à 2019
Super Mario Maker est de retour dans un deuxième épisode qui a tout pour charmer de prime abord. Les développeurs ont écouté les fans et ont amélioré certaines choses pour satisfaire la communauté. Nouvelles fonctionnalités, nouveaux univers et objets, c'est avec beaucoup d'excitation que nous nous sommes lancés dans cette aventure inédite.
Du bon moustachu comme nous l'aimons !
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Tout comme le premier volet, différents styles sont exhibés à l'image. Ainsi, nos mirettes se posent sur du Super Mario Bros. et Super Mario Bros. 3, pixels en 8-bits, Super Mario World, titre emblématique de la Super Nintendo, New Super Mario Bros. U et Super Mario 3D World, tirés tous deux de la Wii U. Premier constat, c'est super propre, le rendu est superbe sur un écran en 16:9.
Que ce soit en modes Portable ou TV, le jeu ne rame pas, les couleurs sont pétantes, les graphismes sont à croquer. Ensuite, sur un téléviseur, nous avons remarqué un léger aliasing sur les personnages conçus en 3D ; mais rien de bien méchant et gênant. Pour ne pas changer, des effets visuels et sonores sont présents pour émoustiller les mirettes et les esgourdes, effets qui jouent avec nos sens pour intensifier un moment ou une action.
La partie sonore, elle, n'est pas mauvaise. Nous retrouvons des tonalités connues venant de plusieurs Super Mario, y compris de Super Mario Galaxy. Le tout colle parfaitement avec les arrière-plans exhibés, les oreilles se délectent de toutes parts... Bref, du bon moustachu comme nous l'aimons !
Créer un monde à son image
La prise en main n'est pas compliquée et varie selon les thèmes. Ainsi, Mario a diverses capacités (sprinter, rebondir sur des rebords, sauter en tournoyant, etc.) selon le jeu sélectionné. Chose à prendre en compte, nous pouvons également contrôler Luigi, Toad et Toadette, mais nous n'avons pas vu de réelles différences. Mis à part cela et comme nous l'avons dit au début de ce test, l’équipe a ajouté de nouvelles options pour divertir un peu plus les joueurs. Mais encore ?
Sans stylet, c'est assez... énervant.
Tout d'abord, nous avons la Voiture de Koopa, un véhicule qui permet de foncer à toute allure, les niveaux changent de visage, c'est totalement délirant. En outre, les pentes ont enfin été incluses et donnent la possibilité de glisser/massacrer des ennemis sur son passage en toute simplicité. Pour pimenter un peu nos escapades, le Soleil (connu de Super Mario Bros. 3) s'invite à la fête ; la lune traîne aussi dans les parages... Vous en voulez encore ?
Il est dorénavant possible de gérer la trajectoire des blocs serpents et des Bill Bourrins, de régler le niveau de la lave/l'eau, de faire bouger la caméra d'une certaine manière, de créer un monde à la verticale et/ou à l'horizontale, d'y inclure des conditions de victoire, d'y insérer des pinces qui agrippent notre héros ou des ustensiles, des interrupteurs On/Off pour concevoir des passages, des tourbillons pour virevolter dans les airs, des plateaux à bascule pour atteindre des plateformes en hauteur, d’alterner entre le jour/la nuit (influençant le gameplay)... Bref, c'est de la folie, les éléments sont tellement nombreux qu'il est dur de s'y retrouver. De plus, nous pouvons faire des combinaisons entre objets et actions, pour donner vie à quelque chose de nouveaux in-game. Pour le coup, nous recommandons fortement de passer par la case tutoriel pour en apprendre un peu plus sur les possibilités offertes. Prenez le temps de tout lire et assimiler, avant de vous lancer dans la partie création ; cela ne sert à rien de foncer tête baissée.
En parlant de « Créer un stage », les outils sont répartis tout autour de l’écran, ce n'est pas évident de choisir un instrument voulu avec les Joy-Con. Les joysticks permettent de déplacer son curseur/personnage, et de placer une plateforme, mais sincèrement, cela tape rapidement sur le système. Ainsi, nous nous dirigeons vers l'écran tactile de la Switch pour fabriquer le parcours de nos rêves, c'est beaucoup plus agréable. Il suffit de tapoter pour gérer son univers en toute aisance. Seulement voilà, sans stylet, c'est assez... énervant ; impossible d’être précis avec son index.
En outre, un(e) ami(e) peut nous rejoindre en local pour construire un niveau via les pads de la console. Il faut être en phase et en accord avant de partir dans cette folie, sinon bonjour les engueulades ; quoique, cela peut donner des mondes complètement extravagants si tout est en désordre. « Sélection Multiple » et « Copier » des morceaux de décors sont là pour aller encore plus vite. Big N. ne cherche qu'une chose au final, proposer des options complètes et donner une certaine liberté dans les mouvements/les choix qui n’étaient pas présents dans Super Mario Maker.
Toujours aussi fun et déjanté !
Avant de nous précipiter sur la Toile, Super Mario Maker 2 nous invite à découvrir son mode Histoire. Sans surprise, le récit est quelque peu... bateau. En quelques mots, Mario et sa bande sont en train de construire un château pour la belle Princesse Peach, mais un chien a effacé, par le biais d'un bouton et par inadvertance, la bâtisse. Le plombier doit alors se rendre dans des niveaux pour récupérer de l'argent et assembler, à nouveau, le palais.
Seul ou à plusieurs, impossible de s'ennuyer une seule seconde.
Une centaine de niveaux sont mis à disposition, las challenges sont plus ou moins compliqués et permettent de remplir sa bourse ; il faut environ achever une soixantaine de stages pour arriver à ses fins, le tout est entrecoupé de boss pour accroître un brin la difficulté. C'est assez rapide dans l'ensemble, la boucle est bouclée en quatre à cinq heures. Ce mode a pour but de prendre connaissance des nouveautés, de se familiariser avec la prise en main, de donner des idées pour créer ses propres univers, et de débloquer de nouvelles tenues/capacités. Et après cela ? Nous nous penchons sur « Stages du monde ».
C'est ici que la magie opère ! Jouez, créez, partagez, téléchargez des parcours en quelques secondes. C'est simple, rapide, efficace, la communauté y est active, c'est un plaisir. Les genres y sont variés, des joueurs arrivent à élaborer des lieux flippants, joyeux, vertigineux... C'est excellent. Nous avons à disposition un moteur de recherche, des catégories pour jouir des tendances actuelles, tout est accessible et compréhensible, c'est un bonheur. De plus, et pour s'amuser sans se soucier d'Internet, nous pouvons récupérer différentes créations et les installer dans notre carte mémoire : idéal pour s'essayer à de nouveaux mondes farfelus avec nos fesses posées dans un café.
Pour finir, « Défi Infini » montre toujours le bout de son nez. Nous enchaînons des œuvres de divers créateurs à la suite, aléatoirement, et selon une difficulté souhaitée. En d'autres termes, la durée de vie est quasi-infinie tant que les artistes vidéoludiques balancent du contenu. Et « Jeu en réseau » ? C'est ici que nous nous rassemblons pour nous extasier avec des camarades en local, ou pour débuter une partie en coopération sur la Toile. Seul ou à plusieurs, impossible de s'ennuyer une seule seconde.
Les heures défilent rapidement
Dans l'esprit, ce titre nous fait penser à New Super Mario Bros. 2 puisqu'il faut cumuler un maximum de monnaie (vive les nouvelles grosses pièces pour gonfler notre compte en banque virtuel) pour atteindre nos objectifs. Les gold coins sont partout, l'envie de toutes les débusquer est bel et bien présente. Seul point noir au tableau, l'incompatibilité des amiibo.
Impossible de s'en passer.
Sincèrement, nous aurions apprécié contrôler de nouveaux personnages sympathiques en 8-bit (tels que Cloud de Final Fantasy VII pour surfer sur la vague de la hype, ou d'autres licences populaires). Autre point, Super Mario 3D World n'apporte rien de concret, de neuf pour émoustiller, juste quelques power-ups, aptitudes, et un effet de profondeur en 2,5D. À la place, pourquoi ne pas avoir mis un rendu Game Boy, comme Super Mario Land 2, en noir et blanc ? Cela aurait été génial.
Que conclure à la fin de tous ces longs propos ? Eh bien, que Super Mario Maker 2 est un peu le genre de jeu qui nous plonge dans un ou deux niveaux avant de nous coucher, sauf qu'en tournant la tête pour regarder l'horloge, il est déjà 3h00... Une fois lancé, il est dur de décrocher tellement c'est addictif et jouissif. La communauté propose des challenges délirants et amusants, impossible de s'en passer. Si en plus de cela vous êtes un créateur en herbe aimant concevoir des niveaux insolites à votre image, ce nouvel opus est fait pour vous.
- Les nouvelles fonctionnalités, un bonheur
- Des outils à gogo pour concevoir un niveau à son image
- Le mode Histoire, pour se faire la main et débloquer du contenu
- Une durée de vie quasi-infinie
- Super accessible, des menus compréhensibles
- Télécharger des niveaux sur la Toile, y jouer offline n'importe où, n'importe quand
- Possibilité de créer un univers à deux, des barres de rires (ou pas) !
- Concevoir un monde sans stylet, c'est un peu galère
- Super Mario 3D World, l’impression de voir New Super Mario Bros. U avec deux/trois trucs en plus
- Nous n'aurions pas été contre un style Game Boy à la Super Mario Land 2
- Adieu les amiibo, dommage