Sauve-nous !

L’histoire n’est pas juste un prétexte pour aller massacrer des bestioles, elle tient en haleine le joueur jusqu’au bout de l’aventure. Et pour cause, l’humanité est presque décimée suite à une attaque violente de créatures féroces, et a fui la Terre vers un nouvel endroit, désertique et fade, Xion. EVE, qui a vécu divers énervements tragiques, est un membre du 7eme Escadron Aéroporté. Son objectif ? Aider les survivants et récupérer notre belle planète bleue des Naytibas.

Ne passez pas à côté de cette expérience délirante.

Le récit est sympathique à suivre, avec quelques rebondissements pour marquer les esprits. En plus de notre quête principale, le jeu propose des missions secondaires variées. En effet, il n’y a pas que des moments basés sur la violence, il y a aussi des phases calmes et amusantes, sans forcément sortir sa lame. Le tout permet de récupérer de l’argent afin d’obtenir / d’acheter des ressources, mais aussi des tenues et équipements. En parlant de vêtements, le jeu n’est pas avare sur les accoutrements. Grande question que nous nous posions, est-ce que cette production est monotone ? Pas le moins du monde. Oui, il faut découper des bébêtes, mais il y a aussi des séquences énergiques (moments de glisses rapides), et plus posées (instants où nous devons user uniquement de notre arme à feu, transformant le titre en un survival-horror). Impossible de s’ennuyer.

Et la difficulté dans tout cela ? Pour faire simple, si vous êtes un habitué des Souls, vous trouverez cette expérience (vraiment) très facile. Pour les autres, il faudra recommencer certains combats et vous habituer aux compétences d’EVE. Des lieux de repos sont là pour récupérer de l’énergie, mais en les utilisant, les ennemis réapparaîtront. Bref, c’est au joueur de se familiariser avec les commandes pour dompter la belle comme il se doit. Par contre, que ce soit d’un côté ou de l’autre, sachez que la fin se base les productions des années 90 en exhibant des boss extrêmement difficiles  ; déséquilibrant le jeu. Nous faisons face à d’énormes sacs de PV sans cervelle, où l’esquive est essentielle pour remporter la victoire. Notre conseil ? Prenez votre temps et explorez les mondes de fond en comble. Obtenez des ressources, et boostez votre héroïne. Nous avons mis plus de 30 heures pour arriver à nos fins. Il est possible d’atteindre le bout du tunnel en une 20 vingtaines d’heures, mais cela signifie abandonner des éléments et des capacités. Plus votre héroïne sera forte, mieux se sera pendant le final.

Il manque un point que nous n’avons pas abordé, la bande-son. Ne tournons pas autour du pot, elle rentre dans la tête ! Ici aussi, nous sentons l’inspiration « Bayonetta » puisque nos esgourdes se régalent de quelques mélopées très girly, en adéquation avec l’héroïne. Les notes s’affolent et s’amplifient lorsque nous amorçons une bataille. Pour faire simple, ça dépote ! En outre, le titre propose un doublage en français de qualité. Les intonations sont parfaites, les acteurs maîtrisent leur personnage. La langue de Molière est parfaite pour nous immerger et est pratique pendant des phases mouvementées ; il suffit d’écouter, pas de lire les sous-titres. Cependant, il y a un petit problème concernant la synchronisation labiale de temps à autre, dommage...

Finalement, nous avons passé un excellent moment avec Stellar Blade. Vous l’aurez compris, ce n’est pas que du « rentre-dedans », c’est aussi des moments calmes et apaisants. Visuellement, c’est super propre, l’odyssée est prenante et palpitante, et les scènes de combat sont fulgurantes, nerveuses et brutales. Cela fait du bien de voir ce type de production dévaler dans nos rayons, sans censure, ni langue de bois. En somme, si vous aimez l’Action et l’Aventure avec un grand A, ne passez pas à côté de cette expérience délirante et cocasse.

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Martial DUCHEMIN Rédacteur en chef - Spécialiste Japon
Résident au Japon qui a trois passions dans la vie : les jeux vidéo, les figurines, et la bouffe. Adore les balades à Akiba, le retrogaming, et les salles d'arcade. Ma vie est vouée à Dragon Ball.
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