Une bonne petite souris pour les amateurs de FPS ou MOBA qui ne veulent pas s'encombrer.
Le catalogue des souris de SteelSeries est plutôt étendu, il en faut bien pour tous les goûts et toutes les bourses. Si la Rival 700 propose un petit écran OLED, la Rival 500 embarque de nombreux boutons sous le pouce, mais pour les joueurs qui se contentent du minimum, SteelSeries a la Rival 100.
Avec ce petit modèle, il faut se contenter du minimum, ce qui est souvent suffisant pour les joueurs de FPS ou de MOBA. La Rival 100 embarque ainsi deux boutons sous le pouce et un autre sous la molette, un rétroéclairage RGB soutenu par le logiciel SteelSeries Engine 3 et enfin un capteur pouvant monter à 4 000 DPI au maximum. De quoi satisfaire les gamers ? Réponse dans ce test.
Note : test réalisé sur un PC sous Windows 10 en 64 bits.
Contrairement à ses grandes sœurs, la Rival 100 de SteelSeries se veut très petite, la souris ne mesurant en effet que 12 cm de longueur pour 6,8 cm de largeur et 3,8 cm de hauteur. Autant dire qu'elle passe partout, sur n'importe quel bureau, mais les amateurs de palm grip auront sans doute du mal à y trouver leur compte tant ce modèle est plutôt prévu pour du claw ou finger grip. Visuellement symétrique, la souris est pourtant faite pour les droitiers, avec la présence de deux boutons sous le pouce droit, et rien de l'autre côté. Ceux-ci sont de bonne facture et répondent instantanément, mais sont tout de même un peu rigides. Si la surface arbore un revêtement soft-touch noir et mat très agréable au toucher, et qui ne laisse pas trop de traces de doigts, les tranches sont quant à elles en plastique brillant et texturé, l'idée étant de faciliter la levée de la souris. Dans les faits, les tranches sont assez glissantes et même si la Rival 100 ne pèse que 90 g, la lever n'est pas forcément facile lors des actions rapides.
Une bonne petite souris pour les amateurs de FPS ou MOBA qui ne veulent pas s'encombrer.
La souris embarque également un troisième bouton se situant sous la molette et servant par défaut à régler la sensibilité, le modèle pouvant atteindre les 4 000 DPI. Un chiffre certes bien loin des records actuels, mais amplement suffisant pour la plupart des utilisateurs et des jeux vidéo. La Rival 100 est ainsi très précise et la glisse agréable grâce à ses trois patins en téflon. Pour modifier le comportement des boutons, il faut encore une fois passer par le SteelSeries Engine 3, logiciel qui se révèle toujours aussi simple et intuitif. SE3 permet de régler le taux d'interrogation jusqu'à 1 000 Hz, l'accrochage d'angle pour des traits plus droits (utile pour les graphistes, mais bien moins pour les joueurs), ainsi que l'accélération et la décélération du capteur optique. Le logiciel permet également de créer ses propres macros et de les assigner aux boutons de la souris, de paramétrer les effets RGB avec 16,8 millions de couleurs et cinq effets (fixe, ColorShift, respiration multicolore ou unicolore, et désactivation de l'éclairage), mais aussi de créer ses propres profils. C'est clair et simple, à l'image de la souris de SteelSeries.
Il n'y a finalement pas grand-chose à reprocher à cette Rival 100. La souris destinée aux gamers embarque le minimum pour le jeu vidéo et le fait bien. Sa finition est de qualité, le logiciel SteelSeries Engine 3 est simple et complet, et malgré quelques défauts sur les tranches notamment, l'utilisation est agréable. Une bonne petite souris pour les amateurs de FPS ou MOBA qui ne veulent pas s'encombrer.
- Surface en soft-touch agréable
- Bonne finition en général
- SteelSeries Engine 3 clair et simple
- Boutons sous le pouce un peu rigides
- Tranches glissantes