Le jeu de plateau de Warhammer 40.000 revisité.
Si Full Control Studios a décidé de modifier certains points par rapport au précédent opus, les différences se voient surtout sur la jouabilité.
En termes de contenu, Space Hulk Ascension Edition n'est pas radin.
Que les puristes se rassurent, il s'agit toujours de bouger ses unités sur le terrain au tour par tour, chaque action consumant un point, sur six au total. Mais quelques détails changent. Par exemple, la chance de toucher un ennemi en lançant une attaque ne se fait plus avec un jet de dés, mais est représentée par un pourcentage, qui varie en fonction des statistiques de l'unité et de sa distance par rapport à la cible. Un choix fait par Full Control pour se rapprocher des jeux de stratégie classiques. Idem pour l'emplacement et surtout la source des Genestealers qui n'est plus directement affichée, mais qui doit être découverte soit en s'en approchant, soit en utilisant un équipement adéquat. Il s'agit ici de renforcer le sentiment de jeu d'horreur voulu par ces décors glauques et autres sons inquiétants.
Malheureusement, le pointage à la souris n'est pas des plus précis et il n'est pas rare, dans le feu de l'action, de cliquer au mauvais endroit, faisant effectuer une action ou un déplacement non désiré à une unité. Arriver au bout de chaque objectif n'est donc pas une chose aisée, et terminer à bien la centaine de missions qui composent les trois campagnes du jeu prend un bon paquet d'heures. En plus de cela, trois factions sont disponibles, toutes jouables (Ultramarines, Blood Angels et Space Wolves) et chacune ayant ses avantages et inconvénients sur le terrain, offrant une rejouabilité non négligeable. En termes de contenu, Space Hulk Ascension Edition n'est pas radin.
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