Ils m'ont volé mon précieux !
Avec Randal's Monday, Daedalic nous offre un Point&Click rafraîchissant qui conserve à la fois les codes de l'ancienne école tout en piochant allègrement dans ce qui se fait dans les jeux plus modernes. Pour réussir, le titre mise avant tout sur son univers qui vomit des références par milliers sur chaque scène et chaque dialogue afin d'amuser son public, avec il est vrai un certain succès.
Malheureusement, tout est fait dans l'excès, que ce soit la difficulté des énigmes, la longueur des dialogues, mais aussi tous ces clins d'œils, hilarants durant les premières heures de jeu, mais qui perdent leur intérêt au fil du temps. Avant même d'arriver à la fin, Randal's Monday laisse cette petite impression d'indigestion, et nous nous surprenons rapidement à passer les dialogues et à nous jeter sur les solutions présentes dans le menu pour en finir avec les parties désagréables du jeu. Et c'est bien dommage, parce que l'intention de départ était bonne, que la réalisation est soignée et que le titre regorge de bonnes idées qui pourraient en faire un excellent Point&Click...
- Une direction artistique tranchée et soignée
- Une solution in-game
- Des passages vraiment amusants
- L'utilisation du retour dans le temps
- Un héros qui fait penser à un sous-Rufus pour ceux qui ont essayé Deponia
- Une difficulté en dents de scie
- Des énigmes capillotractées
- Des dialogues pompeux
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J'avais adoré la présentation du jeu à la gamescom, j'me le prendrais sans aucun doute, mais en promo du coup.