TEST Project Zero : La Prêtresse des Eaux Noires, de quoi trembler pour Halloween ?
par Martial DucheminLe survival-horror de Koei Tecmo est de retour dans nos machines. Un portage… terrifiant ?
Les spectres sexy de retour !
Octobre 2015, les joueurs européens possédant une Wii U accueillaient une toute nouvelle production de Koei Tecmo, Project Zero : La Prêtresse des Eaux Noires. Les développeurs voulaient apporter une nouvelle façon de jouer en usant des fonctionnalités du GamePad ; cette manette particulière devenait alors un appareil photo absorbant de l'énergie spectrale. 2021, la firme porte ce survival-horror sur les consoles PlayStation, Xbox, Nintendo, et aussi sur PC. Nous sommes donc retournés dans cette production lugubre, verdict ?
Avantage à la Nintendo Switch qui apporte un confort non négligeable.
La partie visuelle n’a pas spécialement bougé... Les jeux de lumière sont plaisants, les environnements sont propres et l’effet granuleux à l’image est toujours aussi agréable à la rétine. La résolution est dorénavant plus grande (adieu le 720p), les textures sont plus nettes et appréciables pour le coup. Concernant les possesseurs de la Switch, notez qu’il y a de légères saccades de temps en temps en mode TV, lorsque le titre charge un élément à l’écran. Point à prendre en compte, si vous achetez une version PS4 ou Xbox One, vous pouvez obtenir gratuitement l’édition PS5 ou Xbox Series ; le titre a alors droit à un rendu plus fin.
La prise en main est LE point qui nous inquiétait. Et pour cause, le gyroscope est mis à contribution à la base. Alors ? Eh bien, il y a de quoi se tirer les cheveux. En effet, à des moments cruciaux, il faut mettre la caméra à la verticale et donc gesticuler dans tous les sens pour placer l’objectif. C’est dérangeant, fastidieux, ennuyant, surtout que nous perdons le fil rapidement. Oui, il est possible d’aller dans les paramètres pour gérer les angles uniquement avec le joystick et les gâchettes, c’est un peu plus confortable. Seule la version Switch arrive à se distinguer des autres adaptations puisque, en mode Portable, le gameplay est plus instinctif, les mouvements sont plus naturels, nous avons littéralement l’impression de tenir un appareil photo.
Project Zero : La Prêtresse des Eaux Noires demande une dizaine d’heures pour arriver au bout du tunnel. Et après ? Les missions amusantes, où nous prenons le contrôle d’Ayane (personnage de la licence Ninja Gaiden, qui fait aussi le show dans Dead or Alive) sont toujours présentes. Un brin de nouveautés dans environs ? Un mode Photo... Rien d’excitant en soi. En parlant de choses « excitantes », sachez que les développeurs ont inclus de nouveaux costumes, comme des... maillots de bain, des tee-shirts mouillés et des robes gothiques. Entre les tenues légères et les spectres avec des poitrines démesurées, ce n’est pas la peur qui va vous envahir... En somme, du pur Koei Tecmo.
Finalement, de quoi succomber ? Si vous ne l’avez jamais fait auparavant et que vous recherchez un survival-horror s’inspirant de classiques du cinéma japonais, Project Zero : La Prêtresse des Eaux Noires peut vous contenter. Dites-vous simplement qu’il faut un temps d’adaptation pour maîtriser comme il se doit la prise en main. Encore une fois, avantage à la Nintendo Switch qui apporte un confort non négligeable et qui permet, en plus de tout cela, de se trimballer dans la poche cette odyssée flippante.
Vous pouvez acheter la version dématérialisée sur Xbox ou sur PlayStation à 39,99 €.
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- Un rendu plus fin
- Enfin ce Project Zero disponible pour tous !
- Une prise en main plus naturelle sur Nintendo Switch
- Mise à jour gratuite pour obtenir les éditions next-gen
- Pas de très grosses nouveautés
- Le gameplay avec le gyroscope d’une manette, de quoi faire tourner la tête
- Les tenues sexy, mouais…