TEST - Professeur Layton et l'Héritage des Aslantes : une conclusion sous le signe du renouveau

À part ça, il y a quelques mini-jeux accessibles à tout moment via le menu et à débloquer au fil de l'aventure. Ils demandent par exemple d'habiller des jeunes femmes selon leurs désirs avec des vêtements à recueillir au fil des énigmes, ou d'amener une bille à un point précis d'un terrain quadrillé en le préparant avec d'autres objets aux propriétés particulières. Là encore, pas de secrets, seule la réflexion payera. Ces à-côtés représentent malgré tout un faible intérêt, mais sont une raison de plus de se forcer à résoudre toutes les énigmes afin de récolter tous les objets nécessaires à leur complétion.

Aucun épisode n'avait atteint une telle qualité.

Inutile de se voiler la face, le gameplay n'a pas vraiment évolué pour cet épisode, en dehors peut être de l'apparition d'évènements particuliers nous demandant de choisir les bonnes solutions d'un mystère parmi plusieurs choix. En revanche, la diversité des énigmes et la profondeur des décors lors des phases "d'exploration" redynamisent complètement le système de jeu. Un effort a aussi été fait pour créer des casse-têtes accessibles et complexes, mais surtout inédits, ce qui plaira aux amoureux de la licence. Ajoutez à cela une quantité vertigineuse d'énigmes (plus de 150 pour le mode histoire, près de 500 avec les énigmes bonus à récolter quotidiennement ou à débloquer), et vous obtenez de quoi vous occuper pendant des heures et des heures. Comptez d'ailleurs quinze à vingt heures pour compléter la quête principale, bien plus pour terminer tous les casse-têtes.

Après, la grande évolution de Professeur Layton et l'Héritage des Aslantes est assurément son habillage. Cet opus tire totalement parti des fonctionnalités 3D de la console, avec des environnements riches, profonds, à explorer comme si nous étions au centre d'une bulle (de haut en bas, mais pas à 360° en revanche). Les possibilités d'interaction avec les décors ont été un peu améliorées, ceux-ci étant d'ailleurs plus dynamiques et colorés que jamais. Il en va de même pour les personnages, très animés et expressifs, qui donnent de la vie aux discours. Quelques cinématiques viennent appuyer les évènements importants, avec un trait digne des meilleurs animés nippons, pour une narration forte, qui ne manque étonnement pas d'action.

Côté bande-son, le doublage français est tout à fait crédible, et les musiques sont aussi bien présentes, toujours dans le ton du lieu dans lequel nous nous trouvons. Que dire de plus, si ce n'est que le jeu est beau, agréable visuellement et à l'oreille, et qu'aucun épisode n'avait atteint une telle qualité sur ces deux aspects.