Détachez-vous de votre corps et découvrez la vérité.
L'aventure de Whispering Willows débute donc dans des catacombes, alors qu'Elena se retrouve en possession d'une amulette étrange. Elle découvre rapidement, à l'aide du fantôme d'un shaman assassiné, que cet artefact lui permet de détacher son corps astral pour accéder à des zones inaccessibles aux humains. En prenant la forme d'un spectre, la jeune fille a aussi la faculté de voir les quelques ennemis qui déambulent, mais aussi de communiquer avec les fantômes.
La monotonie musicale joue beaucoup sur l'ambiance légèrement dépressive du titre.
Très linéaire, l'histoire fait découvrir au joueur des endroits tous aussi peu reluisants les uns que les autres, allant d'un tombeau à un manoir abandonné en passant par une dépendance en ruine, un labyrinthe habité par des monstres et même une serre. Comme dans tout bon jeu d'aventure, les allers et retours sont de la partie, sans non plus tomber dans l'abus de cette mécanique pour rallonger la durée de vie. Si le but final est bien sûr de retrouver le père d'Elena, il faut auparavant se frayer un chemin dans ces lieux atypiques, aider les ectoplasmes qui les habitent, et récolter des notes pour comprendre le fin mot de l'histoire.
Graphiquement, Whispering Willows s'en tire plutôt bien. Les décors sont variés, et grouillent de petits détails qui leur donnent vie, même après avoir passé des dizaines d'années à l'abandon. L'animation de l'héroïne est très perfectible, mais est compensée par le design des fantômes et surtout du spectre d'Elena. Côté musique, elles sont malheureusement peu nombreuses, et très répétitives. Difficile cependant de parler de point négatif tant cette monotonie musicale joue beaucoup sur l'ambiance légèrement dépressive du titre. Le jeu n'est pas doublé, mais les quelques bruitages d'Elena et des créatures sont de bonne facture et ajoutent du cachet à cette ambiance oppressante.
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