Le jeu d'action que les fans attendaient ?
Transformers: The Dark Spark suit donc la quête des Autobots, voulant récupérer le Dark Spark, une énergie négative créée dans le seul but de détruire l'univers et en possession des Decepticons. Ces derniers, de leur côté, souhaitent le garder à tout prix.
Textures pixélisées, aliasing, tout est là pour rappeler que le titre a quelques années de retard.
La totalité du jeu est une course contre la montre pour la survie de l'univers et n'évolue pas en chemin. Aucun retournement de situation, aucune réelle surprise, le scénario fait son chemin de manière tout à fait classique. Malgré cela, il n'en reste pas moins captivant et plaira aux fans des Transformers, et pour cause, un grand nombre de personnages faisant leur apparition. Point original par ailleurs, le joueur contrôle aussi bien les Autobots que les Decepticons, selon leur parcours. Si l'idée est alléchante et intéressante, elle casse cependant l'immersion, forçant le joueur à changer de héros très fréquemment et, par extension, de camp. Difficile de s'attacher à Optimus Prime et ses amis alors que pendant la moitié de l'aventure, c'est un Decepticon qui est incarné.
L'intrigue ne fera pas beaucoup parler d'elle, mais la qualité technique risque fort de faire jaser. Certes, Transformers: The Dark Spark sort sur les consoles d'ancienne génération, mais ce n'est pas une excuse pour ne pas améliorer les graphismes sur les nouvelles machines. Textures pixélisées, aliasing, tout est là pour rappeler que le titre a quelques années de retard, même sur PlayStation 3 et Xbox 360. Et ce n'est pas l'originalité des décors qui rattrape la déconvenue. Répétitif, vide, linéaire, rempli des mêmes caisses et des mêmes tuyaux, rien ne fera briller les pupilles, si ce n'est quelques décors extérieurs. Les robots ont la chance d'être bien modélisés et leurs animations sont très impressionnantes en termes de réalisme. Côté bruitage, du grand classique avec des explosions, des bruits robotiques, des cris, des coups, le tout plutôt bien réalisé. Les musiques sortent quant à elles du lot, relevant tout cela par leur côté épique et leur orchestration pleine de cuivres. Normal, il s'agit de sauver l'univers quand même !
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