TEST - MSI Vortex : un i7-6700K et un SLI de GTX 980 dans un boîtier de 4 kg, c'est possible

MSI n'est jamais à court d'idées pour étoffer son catalogue et sa dernière machine en date est le Vortex, une tour d'ordinateur au design assez atypique, mais aux performances impressionnantes grâce à un CPU et deux GPU très haut de gamme.

Le Vortex embarque en effet un processeur Intel Core i7-6700K cadencé à 4 GHz, un SLI de GTX 980 avec 4 Go de VRAM par carte graphique, 32 Go de RAM, un HDD de 1 To et un SSD de 256 Go, le tout propulsé par une alimentation de 450 W Gold Plus dans un boîtier cylindrique de 6,5 L, pour un poids 4 kg seulement. Monstre de puissance abrité dans un petit habitacle, le Vortex est encore plus compact que le Nightblade MI2, mais justement, cette taille ne cache-t-elle pas autre chose ? Il est temps de passer au test.

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MSI sait comment attirer le regard et c'est encore réussi avec le Vortex, dont le boîtier semble tout droit sorti d'un film de science-fiction avec sa forme arrondie et ses courbes qui rappellent que, oui, il s'agit là d'une machine faite pour le jeu vidéo intensif, compacte et ne mesurant que 19,2 x 27,8 x 20,3 cm pour un volume de 6,5 L et un poids de 4 kg. Eh oui, la forme fait indéniablement penser au Mac Pro d'Apple, en plus anguleux.

Essentiellement composé de plastique ainsi que d'aluminium mat gris et noir, l'ordinateur ne passe pas inaperçu sur un bureau grâce au liseré de LED (aux couleurs modifiables) qui le parcourt de haut en bas et son logo Gaming Series sur la partie basse. Pourtant, le PC sait rester finalement très sobre et classe, grâce à sa forme arrondie. La finition est encore une fois impeccable, avec aucun jeu sur les protections latérales. Seul regret, pas une seule connectique ne se trouve en façade, et si l'absence totale de lecteur de CD/DVD/Blu-Ray se fait oublier à l'ère du (presque) tout numérique, l'USB se fait rare.

À l'arrière, comptez en effet seulement quatre ports USB 3.0, ce qui est très, très juste pour une tour. Une fois le clavier, la souris et une clé branchés, il ne reste qu'un seul port pour un dernier périphérique. MSI a bien pensé à inclure deux autres ports USB 3.1 en Type-C, mais ce format est assez peu répandu à l'heure actuelle et n'arrive pas à compenser ce manque. Concernant les autres connectiques, l'arrière abrite une sortie optique S/PDIF, deux ports Jack 3.5 (sortie casque et entrée microphone) ainsi que deux ports HDMI et deux autres mini-DisplayPort afin de brancher jusqu'à six moniteurs avec la technologie Matrix Display (les USB 3.1 Type-C servant à brancher des écrans). Enfin, deux ports Ethernet RJ45 viennent compléter le tableau, ainsi que l'alimentation située sous le boîtier. Si, pour la vidéo, le Vortex n'a rien à se reprocher, loin de là, le nombre restreint de ports USB 3.0 est un gros point faible et obligera les joueurs à passer par un hub pour ne pas se retrouver bloqués.

Enfin, avant de passer aux benchmarks, un petit mot sur l'évolutivité de la machine de MSI. Si les panneaux latéraux sont amovibles en utilisant un tournevis un peu spécial (une clé Torx de très petite taille), une fois l'engin ouvert, les possibilités sont réduites. Ici, pas question de changer le CPU ou les GPU, seulement la RAM et les périphériques sur les ports M.2. Même si l'i7-6700K et le SLI de GTX 980 suffisent clairement pour les prochaines années, c'est un point à ne pas oublier et l'utilisateur peut par exemple faire monter la mémoire vive à 64 Go de RAM au maximum.

Amaury M. (Clint008) Rédacteur PC - Testeur
Explorateur de musique plus ou moins bruyante, collectionneur de casquettes et vénérateur de Blade Runner. J'aime les zombies et Cthulhu.
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