Metro Exodus : Bienvenue dans un monde empli de créatures étranges... Bienvenue dans Metro !
Un voyage plaisant dans un monde apocalyptique
4A Games est de retour et nous pond un nouvel opus Metro. Son nom ? Exodus ! La franchise a toujours su nous prendre aux tripes... Un univers accrocheur, un gameplay efficace, une histoire qui tient en haleine, les jeux nous transportent dans un monde apocalyptique au fil des ans. C'est donc avec un brin d'excitation que nous nous sommes plongés dans cette nouvelle aventure. De quoi nous émoustiller ? La réponse maintenant.
Nous n'avons qu'une chose à dire : sublime.
Les premiers pixels s'affichent donc à l'image et n'ayons pas peur des mots, c'est à tomber à la renverse. Les décors sont beaux, vivants, envoûtants. Une atmosphère macabre et mélancolique se dégage du titre, nos yeux se délectent de chaque détail exhibé à l'image. Chose fort appréciable, plus nous avançons dans le jeu, plus nous nous en prenons plein les mirettes. Et pour cause, les environnements sont variés, il y a de quoi nous titiller. La rouille sur le métal... La végétation dense et impressionnante... Les reflets sur l'eau... Les rayons de soleil qui éblouissent nos pupilles... Les feuilles qui tombent... Les jeux d'ombre et de lumière travaillés et bien pensés... Nous nous sommes surpris à nous arrêter en haut d’une falaise, d'un immeuble, juste pour contempler les paysages. Pour le coup, nous n'avons qu'une chose à dire : sublime.
Des imperfections dans les parages ? Tout d'abord, les animations des personnages ne sont pas folles et quelque peu rigides ; ils ont des mouvements très mécaniques, très robotiques... Autre point, nous avons rencontré de légers bugs de collision. Rien de grave et de méchant, mais nous les avons tout de même aperçus. Pour finir, l’intelligence artificielle manque de neurones et a du mal à se repérer, cela manque de naturel dans la gestuelle selon les situations.
Concernant la bande-son, il n'y a pas vraiment de musiques en fond. Des cris, des grognements, le vent qui souffle, la pluie qui tombe, le bois qui craque, les lampes qui bourdonnent, les développeurs jouent sur les effets sonores pour apporter une ambiance particulière à nos esgourdes, et ça marche puisque nous sommes totalement immergés et subjugués. De plus, nous avons droit à un doublage en français, qui n'est pas du tout mauvais au passage. Que demander de plus ? Ah oui, peut-être une voix pour notre protagoniste qui reste silencieux du début jusqu'à la fin.
Il faut bien être équipé pour survivre
Metro Exodus est un FPS très classique en soi. Pour faire simple, si vous avez l'habitude du genre, vous allez rapidement trouver vos repères. Courir, sauter, foncer, s'accroupir... Pas de quoi se prendre la tête et faire chauffer son petit cerveau. Pour ne pas changer, nous pouvons changer d'arme en cours de partie, en débusquer de nouvelles et gérer l'inventaire à notre image.
Nous pénétrons dans un monde linéaire légèrement ouvert.
Nous récupérons du matériel sur des cadavres et dans les décors, objets qui nous servent à booster un petit peu notre attirail. Par ailleurs, le craft se fait de diverses manières qui nous poussent, par moment, à couper notre respiration. Et pour cause, notre héros pose ses fesses sur le sol pour checker son sac à dos afin de concevoir de petites choses, comme des munitions. Pour être un peu plus clairs, durant ces phases, nous sommes à découvert et nous restons sur le qui-vive ; sait-on jamais, un ennemi peut surgir sans crier gare.
L'autre façon se fait directement dans un lieu safe, sur un bureau, où nous pouvons réellement gonfler notre arsenal et prendre soin de nos instruments qui se dégradent de temps à autre. Bref, là aussi, c'est simple comme bonjour, il suffit de récupérer tout un tas d'outils sur notre route pour devenir une machine de guerre et progresser avec aisance. Le temps s'écoule normalement... Le jour, nous faisons face à de vils garnements venant de gangs/sectes, la nuit, nous nous confrontons à de nombreux monstres furieux et puissants. Encore une fois, avoir les bonnes chaussures est essentiel pour gravir cette montagne oppressante.
À propos de notre périple, nous pénétrons dans un monde linéaire légèrement ouvert. Disons que les zones sont beaucoup plus vastes que les anciens opus et ça fait du bien. Nous interagissons avec différents éléments apportant un léger réalisme pour nous divertir. Comme ? Essuyer son masque pour avoir une meilleure visibilité, utiliser son briquet pour enflammer des toiles d’araignée afin de nous frayer un chemin, ou faire fuir certaines bestioles qui ont peur des flammes/de la lumière, conduire une camionnette pour conquérir de nouveaux horizons... En d'autres termes, dur de s'ennuyer !
L'humanité a besoin de nous
Une énorme guerre nucléaire a éclaté, l'air n'est plus respirable, des zones sont condamnées, la radioactivité fait sa loi. En Russie, le peuple se réfugie dans des souterrains, dans le métro, pour survivre. Le joueur entre dans la peau d'un jeune homme téméraire, Artyom, qui est persuadé qu'il est possible de revenir à la surface et de repartir sur de nouvelles bases. Il cherche alors d'autres miraculés... Il est sûr, au fond de lui, que des personnes vivent au grand jour.
Une fois la partie lancée, il est difficile de décrocher.
Seulement voilà, le monde est hostile, et il n'est pas facile de trouver sa place. Nous partons dans une odyssée absorbante qui nous transporte dans des régions intéressantes et intrigantes. Nous n'allons pas rentrer plus dans les détails concernant le scénario, nous vous laissons le plaisir de la découverte. Tout ce que nous pouvons partager, c'est qu'une fois la partie lancée, il est difficile de décrocher.
Néanmoins, pour une meilleure compréhension, nous vous invitons fortement à faire les anciens épisodes. Pour finir, sachez que ce Metro Exodus prend une douzaine d'heures de votre vie.
Totalement prenant
Metro Exodus est dans la continuité de ses prédécesseurs. Les graphismes sont pétants, la prise en main est bonne et accessible, l'histoire accroche, une certaine folie flotte dans l'air. Alors certes, l'IA manque de jugeote, mais la difficulté donne par moment du fil à retordre ; il faut juste bien se préparer pour éviter un dénouement tragique.
Comme le dit si bien Dmitry Glukhovsky, auteur de Metro 2033 (car oui, pour ceux qui ne le savent pas, les jeux sont tirés de bouquins), « ce n'est pas la mort qui effraie, c'est son attente ». Action, aventure, infiltration, Metro Exodus a tous les arguments pour convaincre et charmer. Certains passages nous font ressentir une tension légèrement stressante qui nous distrait comme il se doit. Si vous aimez les univers apocalyptiques, vous savez ce qui vous reste à faire...
- Les environnements sont complètement dingues
- Des zones variées et vastes
- L'histoire, hyper prenante
- La personnalisation de nos armes
- Une prise en main simple, mais efficace
- La VF, pour une bonne immersion
- L'IA, ce n'est pas la joie
- Les quelques bugs par-ci, par-là
- Des animations souvent rigides
- Artyom, tu ne veux pas juste dire un mot ? S'il te plaît !