TEST de Dragon Ball Z: Kakarot, un premier DLC qui sonne comme une mauvaise blague...
par Martial DucheminDragon Ball Z: Kakarot : « Un nouveau pouvoir s'éveille - Partie 1 » se résume un mot : déception. Pas de quoi s'exciter...
Nous y voilà, Bandai Namco diffuse le tout premier DLC de Dragon Ball Z: Kakarot intitulé Un nouveau pouvoir s'éveille - Partie 1. Ce premier contenu est un « boss fight », ce qui veut dire que l’expérience se focalise principalement sur de la castagne pure et dure. Ainsi, la firme nous plonge dans un What If, se basant sur le film Dragon Ball Z: Battle of Gods, qui laisse vraiment à désirer.
Une belle déception.
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En quelques mots, Whis va chercher Gokû et Vegeta pour les entraîner afin de devenir plus fort. Pourquoi ? Car le Dieu de la Destruction Beerus s’ennuie et veut se crêper le chignon avec les deux Saiyajin. Le jeu n'introduit pas réellement ces « nouveaux » personnages, et va directement à l'essentiel : la bagarre. De temps à autre, nous avons des moments clés mettant en scène, par exemple, le rituel pour devenir Super Saiyajin God, mais pourquoi avoir exhibé ces phases importantes avec de simples images fixes pas très jolies à regarder ? Était-ce si compliqué de faire quelques animations ?
En parlant des mouvements durant les petites séquences utilisant le moteur du jeu, c'est très... moyen. Nos héros bougent comme des robots, à croire que les développeurs n'ont pas eu le temps de réaliser quelques gestuelles moins mécaniques. En outre, nous nous posons une grosse question, pourquoi ne pas avoir tout simplement utilisé le scénario du film, en créant une version allégée et en y ajoutant un mini-chapitre avec Vegeta en Super Saiyajin God ? CyberConnect2 a tous les décors adéquats pour contenter un minimum les fans... De plus, le long-métrage se prête bien au genre « boss fight », car il n'y a pas de grosse aventure à proprement parler. Ici, nous devons nous satisfaire d'une nouvelle planète, avec une zone toute petite et restreinte, emplie de bugs.
En effet, lors de nos escapades, nous avons rencontré des problèmes de collisions, mais pas que. Durant un affrontement, notre adversaire a franchi le sol et est resté bloqué sous terre, nous obligeant à redémarrer le jeu. Frustrant. Point à prendre en compte, nul besoin d'avoir fini Dragon Ball Z: Kakarot pour accéder à ce DLC, il suffit de vous rendre dans Extension pour aller taper de la divinité. Ainsi, lors de nos entraînements, il est possible d'apprendre les diverses transformations de Gokû et du Prince avant de basculer en Super Saiyajin God ; et par la suite, revenir et jouer avec nos nouveaux pouvoirs dans les différents chapitres. De plus, la montée en niveau se fait en un clin d’œil en usant d'une « eau sacrée » que nous remportons après un combat. En d'autres termes, c'est de l'expéditif... Par ailleurs, comptez moins d'une heure pour boucler la boucle.
Un nouveau pouvoir s'éveille - Partie 1 est une belle déception. Des soucis visuels, des mises en scène pas terribles, des lignes de code affichées dans une description, une progression facile, une histoire expéditive et basique, ce DLC n'a pas grand-chose pour émoustiller. Nous avons l'impression que l’équipe de développement a appuyé sur le bouton « envoyer » sans même vérifier les tracas, afin de proposer un nouveau contenu le plus rapidement possible. Le seul vrai intérêt, c'est de pouvoir obtenir toutes les transformations de nos protagonistes en quelques minutes. Pour le reste, ce n'est pas la joie. Sincèrement, nous avons peur pour la suite...
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- Débloquer les transformations rapidement
- Trop facile et expéditif
- Des bugs visuels
- Des animations très moyennes
- Des mises en scène risibles