Devil May Cry 3: Special Edition : Capcom ne se contente pas que de porter un bon gros titre d'antan... Il y a du neuf dans les parages !
Dante a la classe !
Après Devil May Cry, après Devil May Cry 2, c'est sans surprise que la Nintendo Switch accueille Devil May Cry 3. Ici, nous n'avons pas affaire qu'à un simple portage puisque Capcom a inclus quelques bonus inédits. C'est avec beaucoup de curiosité que nous nous sommes plongés dans cette adaptation. Ne tournons pas autour du pot, comme vous l'avez lu dans le titre, oui, globalement, cette Special Edition claque !
Totalement survolté et déjanté !
Pour ne pas changer, commençons avec ce qui saute aux yeux : les graphismes. De base, Devil May Cry 3 est beaucoup plus soigné que ses prédécesseurs. Sur Switch, le rendu est très propre, les textures sont nettes et clinquantes, que ce soit en mode Portable ou TV. Bien évidemment, les quelques cinématiques d'antan, en 4:3, sont baveuses à l'image, mais les développeurs ne peuvent pas faire de miracles de ce côté-là.
Parlons peu, parlons bien ! Le gameplay de Devil May Cry 3: Special Edition a été légèrement changé pour nous faire frissonner. Ainsi, il est possible de sélectionner une option dite « Free Style ». Mais encore ? Nous pouvons changer librement le style de combat en cours de partie. Comment ? En utilisant la croix directionnelle (enfin, les boutons sous le joystick gauche...). Au début, nous avions des craintes, que ce soit trop brouillon, un poil fastidieux, mais nous avons été stupéfaits. Les enchaînements se font rapidement, les doigts dansent avec aisance sur les Joy-Con, c'est très agréable.
Ainsi, nous pouvons esquiver les offensives ennemies avec Trickster, tout en basculant sur Gunslinger pour mitrailler les opposants et sur Royalguard pour augmenter sa garde. Bien évidemment, nous terminons avec du lourd en découpant quelques membres avec Swordmaster. En d'autres termes, c'est simple comme bonjour. Totalement survolté et déjanté ! Vous n'aimez pas ce genre de nouveauté ? Pas de souci, vous pouvez jouer au titre original sans problème, Capcom laisse le choix.
L'enfer, c'est mieux à deux.
Dans les paramètres, il existe une option que certaines personnes ne connaissent pas vraiment : Turbo. En l'activant, le jeu est plus... fulgurant. Mélangez cette fonctionnalité avec « Free Style » et vous obtenez un titre qui vous retourne le cerveau ; pas le temps de respirer, il faut trancher ! Autre point et pas des moindres : le Palais Sanglant !
Pas le temps de respirer, il faut trancher !
Nous pénétrons une zone cloîtrée où l'objectif est de trucider des créatures à la suite. À chaque fin de partie, nous avons la possibilité de choisir le type (éclair, feu, etc.) des ennemis de la prochaine étape. Plus nous avançons, et plus les monstres sont coriaces. Un peu d'aide ne serait pas de refus ? Eh bien, c'est là qu'entre en scène le mode multijoueur local. Un camarade peut donc prendre une deuxième manette et incarner Vergil. Quelques mots le concernant, le personnage est plutôt lent, mais ses coups sont assez violents ; il est l'inverse de Dante qui est plus électrique, les deux se complètent au final.
Notez que les Joy-Con peuvent être retirés de la console pour s'amuser sur le petit écran de la Switch n'importe où en coopération. Sincèrement, c'est... une horreur. Le pad est trop minuscule, il est vraiment difficile d’enchaîner un combo avec les index posés sur les mini gâchettes du dessus. Avec un adaptateur-grip, ça passe un mieux, mais clairement, rien ne vaut une bonne manette ou une autre paire de Joy-Con pour profiter, ensemble, de cet univers comme il se doit.
Devil May Cry 3: Special Edition permet de redécouvrir un classique qui avait su amuser toute une génération. Certains défauts sont encore présents, comme la caméra qui boude de temps en temps, mais l'aventure est prenante et amusante. De plus, les ajouts de diverses options et d'un mode à deux apportent un brin de fraîcheur au titre de Capcom. Pour finir, l'avantage d'y jouer sur Switch, c'est de pouvoir se trimbaler la bête dans la poche.
- Un rendu plutôt propre
- Devil May Cry 3 dans la poche
- Free Style, déjanté
- Le Palais Sanglant à deux
- Du 4:3 baveux de temps à autre
- La caméra qui boude selon les situations
- Jouer avec un seul Joy-Con, l'enfer...