TEST - Castlevania Requiem : deux bombes vidéoludiques, mais un portage feignant en vue

Castlevania Requiem : Symphony of The Night & Rondo of Blood (ça c'est du titre) a fait son apparition sur le PlayStation Store de la PS4. Brièvement, il s'agit d'une petite compilation regroupant deux bombes vidéoludiques, le sublime Castlevania: Rondo of Blood qui avait vu le jour en 93 dans l'Archipel, et le fantastique Castlevania: Symphony of the Night, qui s’était invité dans les rayons du monde entier en 1997. D'un côté, nous incarnons Richter Belmont, un chasseur de vampire descendant du Clan Belmont, de l'autre, Alucard, fils de Dracula.

Le résultat n'est pas trop convaincant.

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Nous n'allons pas revenir sur ces aventures qui sont grandioses et que nous recommandons dès maintenant, mais plutôt nous pencher sur la qualité des portages. Sans surprise, nous pouvons nous rendre dans les options pour changer, un brin, l'aspect visuel. Premier constat, il n'est pas possible de modifier l'affichage en cours de partie, ce qui peut être assez dérangeant si le tout ne nous convient pas. Ensuite, les développeurs n'ont pas pris en compte la résolution d'époque et ont simplement porté ces productions sans se poser de questions. Résultat des courses ? Certains pâtés de pixels sont visibles.

Il est possible de mettre des « lignes de balayage » pour apporter un effet vieillot, mais là aussi, le résultat n'est pas trop convaincant ; les lignes grosses et fines ne sont pas en adéquation avec la silhouette des titres. Alors quoi ? Nous profitons du mode « lissage » qui supprime l'aliasing, atténue les textures et condense les couleurs pour profiter d'un rendu plus moderne. En outre, le 4:3 est roi, nous pouvons mettre un habillage sur les côtés pour décorer un peu notre téléviseur. Là aussi, nous voyons que l'équipe est passée en mode feignant puisque les scanlines empiètent sur les illustrations. Est-ce si compliqué d'appliquer un filtre uniquement sur l'image du jeu ? Bon, après, le commun des mortels ne remarquera pas tous ces petits défauts, mais les aficionados de la première heure, qui se souviennent encore ces bombes sur une TV cathodique, grinceront légèrement des dents.

Concernant les bandes-son, nul besoin de vous dire que les mélopées sont tellement bonnes, tellement explosives, que nos esgourdes en redemandent encore et encore. Castlevania Requiem : Symphony of The Night & Rondo of Blood propose surtout un paramètre fort appréciable pour les puristes, la possibilité de changer le doublage en japonais ; un pur régal.