Comme une envie de faire un câlin à Link et Zelda

Nintendo a donné l'autorisation à Brace Yourself Games d'utiliser la licence The Legend of Zelda pour concevoir un jeu original se basant sur la franchise Crypt of the NecroDancer. Ainsi, Cadence of Hyrule a vu le jour sur Switch et propose un univers charmant en 2D. C'est avec beaucoup de curiosité que nous nous sommes plongés dans ce titre rythmé. Du bon dans les parages ?

Des musiques qui pulsent notre corps.

Switch
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Pour commencer en douceur, la partie visuelle de Cadence of Hyrule est vraiment... choupinou. Nous avons sous les yeux un jeu en vue aérienne avec des pixels à la sauce 16-bit ultra colorés. Les environnements sont assez vastes et diversifiés, pour le coup, dur de ne pas craquer sur les graphismes ; surtout si vous aimez l'aspect rétro. Le bestiaire, lui, n'est pas très varié, nous avons pas mal de monstres qui se ressemblent, et les quelques scènes de blablas sont sur un plan figé. Nous nous attendions à mieux de ce côté-là, un brin dommage.

Parlons du point fort de cette production, la bande-son. En dehors des quelques effets sonores reconnaissables des fans de The Legend of Zelda, Cadence of Hyrule inclut des musiques qui pulsent notre corps. Ainsi, les développeurs ont repris des thèmes connus et les ont adaptés à leur sauce, le résultat est plus que convaincant. Nos amis vont encore plus loin puisque les notes électriques en plein combat changent lorsque les menaces ne rôdent plus dans les parages. C'est comme un feu d'artifice qui explose dans nos esgourdent pour nous titiller le cerveau. En un mot : bravo !

Et la prise en main dans tout cela ? Le joueur doit explorer Hyrule en tapotant en rythme. Le tempo est donné en bat de l'écran, les mélopées sont là pour guider nos mouvements, nous appuyons donc plus ou moins vite en fonction de la note jouée. Point assez amusant, nous avons là un véritable The Legend of Zelda. Entendez par là que, pour progresser, nous devons trouver des cœurs, des objets et des armes.

Dur de tenir la Cadence ?

Tout au long de cette aventure, nous récupérons des rubis qui nous servent à mettre la main sur des ustensiles essentiels pour avancer. Chose qui fait légèrement grincer des dents, notre monnaie disparaît lorsque nous mourrons ; le titre est un brin exigeant, il faut éviter de foncer la tête baissée sur une horde d’ennemis. Pour repartir sur une bonne base et avant de reprendre notre quête, nous pouvons user de diamants pour mettre la main sur des articles pratiques.

Le titre est un brin exigeant.

Du côté de l'histoire, Cadence, la demoiselle de Crypt of the NecroDancer, est envoyée dans un monde étrange, Hyrule. Elle y fait la connaissance d'un petit personnage habillé en vert, Link, et d'une ravissante jeune fille, la Princesse Zelda. Le roi des lieux a été endormi par un être maléfique, des créatures étranges ont pris possession du royaume. Bref, dans l'ensemble, c'est très bateau, mais bon il faut bien des méchants, des gentils et un fil conducteur...

Pour arriver au bout du tunnel, nous devons récupérer quatre instruments éparpillés dans des temples. Petit aspect à prendre en compte, ces sanctuaires, ainsi que diverses grottes, exhibent un cheminement aléatoire. En d'autres termes, si le joueur meurt et revient sur le lieu du décès, les pièces ont changé. Cela apporte un peu de piment à cette odyssée ; nous devons à chaque fois être prudents et minutieux dans nos déplacements pour arriver à nos fins.

Par ailleurs, comptez 8h environ, en prenant votre temps et en traînant des pieds, pour voir le générique final défilé. Notez que les zones du jeu apparaissent aussi aléatoirement, si vous ne recommencez pas cette aventure (avec une autre sauvegarde), vous ne verrez pas la différence... Un poil inutile pour le coup.

La musique dans la peau

Au départ, nous ne nous attendions pas à grand-chose, puis au final, nous avons passé un excellent moment en compagnie de Cadence of Hyrule. Il est vrai que si vous n'avez pas le rythme dans la peau, le titre va vous paraître légèrement ardu, un temps d'adaptation est donc nécessaire pour se faire la main et maîtriser les commandes.

Une fois cette production domptée, nous découvrons un Hyrule enchanteur et addictif. La bande-son et l'univers sont tellement prenants, qu'il est difficile de décrocher. Nous avons là un Zelda traditionnel, mais avec un point de vue différent et une nouvelle façon de jouer. Sincèrement, l'essayer, c'est l'adopter. Seul point que nous regrettons pour le coup, nous n'aurions pas été contre une édition physique.

Martial DUCHEMIN (kabuto_rider) Rédacteur en chef - Spécialiste Japon
Résident au Japon, adore les balades à Akiba, les soubrettes dans les rues, les salles d'arcade, le rétrogaming et Street Fighter. Ma vie est vouée à Dragon Ball.
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