Bayonetta : Une belle demoiselle dans la poche, cela ne se refuse pas. Un portage qui vaut le coup ?
Comme nous le savons depuis quelques semaines, Bayonetta débarque sur la belle de Nintendo, la Switch. La firme japonaise a excité les foules en annonçant le portage de ce titre dantesque afin de faire patienter les fans de la franchise ; et pour cause, un troisième épisode est sur les rails. Bien évidemment, nous nous sommes empressés de démembrer cette production pour livrer nos impressions définitives. Une bonne adaptation dans les parages ? Sans tourner autour du pot, oui.
Il est plaisant de découvrir cette expérience signée PlatinumGames sur une telle machine.
Visuellement, Bayonetta commence à se faire vieux, cela se ressent, surtout lorsque la console est dans son dock. En effet, sur un téléviseur, les imperfections d'antan sont visibles, nous pensons plus particulièrement à l'aliasing qui pique les yeux. Que ce soit au niveau des personnages, ou des décors, un effet d’escalier assez perturbant est visible au niveau des contours. Cependant, l'univers est tellement plaisant que nos yeux s'habituent à ce défaut. Et en mode Portable, cela donne quoi ? Eh bien, c'est plus propre. En effet, la petitesse de l’écran dissimule légèrement cette faiblesse graphique, le titre est plus agréable à visionner pour le coup. En outre, la fluidité est au rendez-vous d'un côté ou de l'autre, c'est le plus important, surtout pour ce genre de jeu.
La prise en main est bonne avec les Joy-Con, même si le gameplay est plus confortable avec une manette Pro. Les doigts bougent avec aisance, sans prise de tête, les combos se succèdent, les enchaînements font mal, ça passe très bien. De plus, et pour les fainéants du pad, une option « écran tactile » est disponible. Pour faire simple, il suffit d'utiliser son doigt pour se déplacer et attaquer les ennemis. Sauf que c'est assez biscornu, puisque nous avons l'impression de ne rien contrôler. Néanmoins, ce type de commande peut être pratique dans un transport en commun. En quelques mots, une Switch entre les mains, les Joy-Con dans le sac, un doigt, l'aventure continue n'importe où. À propos de la bande-son, les mélopées ensorcelantes, comme Fly Me To The Moon, sont toujours de la fête, et le doublage japonais est inclus pour les amoureux de la langue de Mishima.
Bayonetta sur Switch, c'est... du déjà-vu. Ainsi, pour les personnes qui ont déjà terminé le titre sur une autre plateforme, cette édition n'apporte rien de « spécial », mis à part le fait de se trimballer la sorcière de l'Umbra dans la poche ; seuls les plus accros craqueront. Concernant les autres, il est plaisant de découvrir cette expérience signée PlatinumGames sur une telle machine, surtout qu'elle est offerte (en version dématérialisée seulement, snif) avec le deuxième volet.
- Une version portable de Bayonetta
- C'est ultra fluide, que ce soit en mode TV ou Portable
- Ça passe crème sur un petit écran
- Doublage nippon de la partie
- Offert avec Bayonetta 2...
- ... mais pas de version boîte pour les joueurs qui veulent uniquement cet opus là
- L'aliasing pique les yeux sur un téléviseur
- Le gameplay avec l'écran, bof